
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Un centre de recherche sur les maladies émergentes
20 mai 2006
258.000 cas, 219 décès, 1.400 nouvelles contaminations en 1 semaine : ce point daté de jeudi montre l’ampleur des dégâts. Devant cela, le Premier ministre annonce des mesures et un échéancier qui reconnaissent implicitement que la lutte contre le chikungunya est une cause nationale.
La succession des visites ministérielles et les annonces du Premier ministre tendent à prouver que pour le gouvernement, la lutte contre le chikungunya est une cause nationale. Quelle autre analyse peut-on en effet donner quand on constate la présence avant-hier à La Réunion, autour du chef du gouvernement, des ministres de la Santé, de la Recherche et de l’Outre-mer ?
Parmi les différentes mesures annoncées hier par le Premier ministre, celle de l’implantation à La Réunion d’un centre de veille et de recherche sur les maladies émergentes est un révélateur. Ce sera un équipement unique dans toute la France et l’Outre-mer.
Dominique de Villepin a souligné que ce centre a vocation "à devenir une plate-forme de haut niveau ouverte aux équipes du monde entier travaillant sur les pathologies tropicales et leurs vecteurs".
Avant la fin de l’année
L’autre fait important est l’annonce d’un échéancier : le Premier ministre s’est engagé à la concrétisation de ce projet avant la fin de l’année. Cela sera possible grâce notamment au déblocage de crédits exceptionnels de plus de 2 millions d’euros.
258.000 cas depuis mars 2005, 219 décès et 1.400 nouveaux malades la semaine dernière : au même titre que Mayotte qui dénombre au moins 40.000 cas, La Réunion est en première ligne face au chikungunya. Avec la création de ce centre, notre île sera à la pointe de la recherche contre cette maladie, tout en ayant un outil qui permettra une plus grande ouverture sur le monde.
L’engagement financier concret et l’échéancier annoncé montrent à l’évidence que la mobilisation a abouti sur une première victoire : l’État reconnaît la réalité de la catastrophe sanitaire à La Réunion. L’autre avancée notable est l’implantation sur notre île d’un tel centre plutôt qu’en métropole. Les chercheurs seront en prise directe avec l’impact d’une maladie qui continue de s’étendre au rythme de plus d’un millier de nouveaux cas hebdomadaires.
Une première étape
Ceci démontre que le gouvernement a entendu les élus réunionnais qui n’ont pas ménagé leur peine pour que la lutte contre le chikungunya à La Réunion soit déclarée cause nationale. Le centre de recherche est une première étape. Elle fait de La Réunion une base de recherche de haut niveau sur des maladies qui risquent de concerner chaque jour un peu plus les populations européennes. Le réchauffement climatique sert en effet la prolifération des moustiques, vecteurs de ces maladies.
Pendant encore une période indéfinie, La Réunion devra vivre avec le chikungunya. Gageons que les autres moyens à débloquer par le gouvernement seront du même ordre que la création d’un centre de recherche sur les maladies émergentes. On pense notamment à la création d’un service permanent de prophylaxie qui nécessite l’embauche durable de centaines de personnes. Tout ceci sans oublier l’utilisation du Bti. Cet insecticide biologique est un moyen de responsabiliser davantage la population en faisant de chaque Réunionnais un acteur de la sécurité sanitaire de notre île.
Manuel Marchal
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