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Avec la fin de la saison des pluies
20 avril 2005
Dengue et paludisme : ces deux maladies, transmises par trois sortes de moustiques, menacent en cette fin de saison des pluies et les services de la DRASS en appellent à la responsabilité de chacun. Chacun de nous peut faire un geste pour l’élimination des moustiques vecteurs de ces maladies, qui peuvent être mortelles.
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En 2004, le service de lutte anti-vectorielle (anti-moustique) de la DRASS a recensé entre mai et juin 250 cas de dengue autochtone et 149 cas importés de paludisme. Nous sommes en avril, à la fin de la saison des pluies : pendant tout ce mois, les conditions à la fois climatique et environnementale vont être très bénéfiques à la ponte et à la reproduction des moustiques qui transmettent ces deux maladies : l’anopheles gambiae arabiensis pour le palusdisme et principalement deux sortes de “moustiques zébrés” - aedes aegypti et aedes albopictus -, deux vecteurs de maladie virale appelée dengue.
Les services de l’État ont mis en œuvre tout une batterie de mesures : en huit mois, ils ont visité 10.500 maisons et identifié 2.720 gîtes positifs, tout en mesurant l’indice de densité des moustiques, par rapport à ces nombres de gîtes. Et ils ont relevé une forte pression, avec des indices supérieurs à 30 ou 50 dans l’Ouest, l’Est et le Nord et une pression moindre dans le Sud pour ce qui est des aedes, les moustiques qui transmettent la dengue.
Les cas de paludisme inquiètent moins, relativement, dans la mesure où ils sont “importés”. Ils restent néanmoins surveillés car chaque année, 4 à 5 cas mortels sont attribués au paludisme.
Éradiquer les gîtes
Une épidémie de dengue autochtone, du genre de celle qui s’est déclarée l’an dernier, est selon les services de la DRASS tout à fait possible pour différentes raisons qui se croisent, s’interpénètrent ou s’ajoutent les unes aux autres. Et deux épidémies consécutives présenteraient des risques spécifiques, car il existe plusieurs virus de la dengue (quatre en fait) et les organismes attaqués pour la deuxième fois consécutive pourraient mal se défendre et présenter des cas d’hémorragie. De plus, une épidémie de chikungunya (virus bénin de dengue) sévit actuellement à la grande Comore.
C’est pourquoi les services de l’Etat veulent aller au-delà de leur seule mission et appeler la population à faire la guerre aux moustiques, dont 80% des gîtes sont créés par les humains. Tout récipient susceptible de recevoir une petite quantité d’eau est un gîte potentiel : pot de fleur, vases ou vieille vaisselle traînant dans le jardin, pneus, citernes... la liste est longue mais la suppression de ces gîtes ne présente aucune difficulté. C’est à la portée de chacun d’entre nous, ont répété les ingénieurs de la DRASS réunis autour du directeur, le Dr. Cardona. Ce dernier a souligné "l’important travail collectif" engagé par ses services, ceux du Conseil général et les communes concernées. Dans une dizaine d’entre elles, la DRASS a formé 300 agents médiateurs et envoyé des “commandos” pour chaque signalement de gîte. Il faut aussi se protéger des piqûres, de toutes les façons possibles, en se couvrant et en utilisant des produits répulsifs.
Associer les occupants des quelque 350.000 foyers réunionnais à ce nettoyage sans risque pour l’écosystème est "un enjeu de l’éducation à la santé".
Dernières informations utiles : les symptômes. La dengue est une maladie virale, qui se traduit par des fièvres élevées, des douleurs musculaires. Dès l’apparition de ces symptômes, des analyses sont recommandées. De même, il faut donner l’alerte au réseau de surveillance grippe-dengue : 24 médecins sentinelles coordonnés par l’Observatoire de la Santé, qui préconiseront un traitement du malade et des habitations dans un rayon de 100m. Des précautions similaires s’appliquent contre la réintroduction du paludisme à La Réunion.
P. David
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