
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Chikungunya : le quartier du Moufia s’impatiente
6 mars 2006
Les habitants du quartier du Moufia à Saint-Denis perdent patience. Depuis plusieurs semaines, l’espace public est laissé à l’abandon : c’est la friche urbaine. Plus qu’un calendrier pour le nouvel an, une carte pour la fête des mères, à l’effigie du maire, ils souhaitent que les fonds publics soient mieux investis, que la lutte communautaire commence déjà par la mobilisation de la commune.
Jeudi dernier, parterres de fleurs et de gazon de la mairie annexe du Moufia ont fait l’objet du plus grand soin, à quelques pas de l’école maternelle et élèmentaire “Les Bancouliers”, du bureau de poste, de la bibliothèque municipale, des terrains de foot, où écoliers et élèves du collège “Bois de Nèfles” se succèdent chaque jour.
"Entre la peste et le choléra..."
Mais dépassée cette limite administrative, l’espace public est toujours en friche, au plus grand désespoir des administrés. Que fait la mairie ? Que fait le maire qui paie des encarts dans la presse pour se féliciter d’une action exemplaire engagée depuis août 2005 contre le développement de l’épidémie, le lundi même de la visite du Premier ministre ? Confronter les faits aux annonces : les citoyens dionysiens demandent des comptes. À l’école maternelle “Les Bancouliers”, les commentaires fusent, la colère point. L’on accuse le manque d’information : juste un billet dans les boîtes aux lettres pour rappeler le jour de ramassage des encombrants ; sinon, l’information, c’est la presse qui la délivre, si tant est qu’on la lise.
Les parents ont dû signer une pétition pour demander la démoustication de l’école, mais là encore, les avis sont partagés : "entre la peste et le choléra...", souligne la maman de Nilou. Entre utilisation de produits chimiques, sans garantie de leur application par des personnels compétents, de leur efficacité, que les enfants ne courent aucun risque et l’aedes albopictus... La population est tiraillée, laissée à ses appréhensions.
"Toujours réclamer, c’est fatiguant"
"À quoi sert de dépenser des sommes faramineuses dans les répulsifs, de prendre toutes les précautions possibles chez nous, si les abords de l’école ne sont pas entretenus ? Il faut toujours réclamer, c’est fatiguant", déplore la maman du petit Dylan. Un seul personnel communal assure l’entretien de l’espace vert dans l’enceinte de l’école. Après les fortes pluies, son travail est décuplé pour éliminer les gîtes larvaires. Il faudrait du renfort humain, aujourd’hui avec le chikungunya, comme hier. "Puisque l’État propose des fonds, il faut les utiliser efficacement. C’est aux élus de réclamer ce dont ils ont besoin pour assurer la sécurité et l’hygiène dans les écoles." Le papa de Théo rappelle que puisque la lutte contre le chikungunya doit se faire dans la durée, il faut créer des emplois pour assurer les missions d’entretien et de prévention. "On veut bien faire la part des choses, se mobiliser, mais les responsables ne doivent pas oublier ce pour quoi ils ont été élus. Il faut commencer par agir à la base."
Déficit d’information, d’actions concrètes, force est de constater que, polémiques et inquiétudes que les autorités veulent éviter, ne peuvent que fuser. Certains parents se demandent s’il faut manifester pour que la commune agisse, porter plainte ou demander une exonération de ses impôts pour compenser son incurie. "Je connais votre fidélité et la qualité de votre engagement politique, cher René-Paul. Je sais qu’elle ne doit rien au calcul, mais bien à vos qualités humaines et à votre engagement au service de votre ville, du département de La Réunion et de tous les Réunionnais." L’hommage du Premier ministre au maire de Saint-Denis sonne amèrement aux oreilles de ses administrés.
Estéfani
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