137 millions de nouveaux cas et 337 000 décès supplémentaires en cas de baisse des financements
Lutte contre le paludisme : l’Afrique alerte sur un risque de diminution de la solidarité internationale
30 septembre
En marge de la 79e Assemblée générale de l’ONU le 24 septembre dernier, les dirigeants africains ont exprimé leur inquiétude face à la crise imminente de financement de la lutte contre le paludisme, qui pourrait inverser des décennies de progrès.
Une réduction des ressources du Fonds mondial de lutte contre le paludisme pourrait entraîner 137 millions de nouveaux cas et 337 000 décès supplémentaires, aggravant la pauvreté et freinant la croissance économique, ont averti les dirigeants de notre continent, l’Afrique, lors de l’Assemblée générale de l’ONU la semaine dernière à New-York. Les défis majeurs incluent le changement climatique, la résistance aux traitements et l’insuffisance des financements.
Les dirigeants ont insisté sur l’importance de maintenir le financement et de renforcer les partenariats multisectoriels, notamment dans l’agriculture et le tourisme, pour éradiquer le paludisme. Ils ont également appelé à des mécanismes de financement innovants et à la collaboration avec le secteur privé, soulignant que des initiatives nationales ont déjà levé 72 millions de dollars.
L’accent a été mis sur la nécessité de renforcer les systèmes de santé et de prioriser le paludisme pour obtenir des financements internationaux. Des outils de suivi, comme les tableaux de bord, sont jugés cruciaux pour maximiser l’impact des fonds alloués.