Nouvelle mobilisation contre le projet de loi créant un Pass vaccinal

Manifestation à l’appel de la Fédération de Résistance Civique : l’opposition à la gestion de la crise sanitaire se structure

10 janvier 2022, par Manuel Marchal

En Guadeloupe et en Martinique, la mobilisation de la population a fait reculer le gouvernement qui a décidé de ne pas y appliquer la loi obligeant des travailleurs à se faire vacciner. Le mouvement social est mené par des syndicats. A La Réunion, l’opposition à la gestion de la crise sanitaire se structure avec la création de la Fédération de Résistance Civique, qui a appelé samedi à manifester et qui a même été reçue par la Préfecture à l’occasion de cette mobilisation. « Non au pass vaccinal, non aux doses à répétition, non aux injections aux enfants et pour un retour à l’Etat de droit », telles sont les revendications de la Fédération.

Image Réunion Première.

Le texte transformant le pass sanitaire en pass vaccinal a été adopté par l’Assemblée nationale la semaine dernière. Il doit être examiné au Sénat.
Ce pass sanitaire nouvelle formule donnera les mêmes droits qu’aux détenteurs de l’actuel pass : accéder aux activités de loisirs, aux restaurants et débits de boissons (à l’exception de la restauration collective), aux foires, séminaires et salons professionnels, et aux transports publics interrégionaux (avions, trains, cars). Un motif impérieux permettra malgré tout d’utiliser les transports pour une personne qui a choisi de ne pas se faire vacciner.
Le passage de ce projet de loi au Parlement a sans doute favorisé une forte mobilisation contre la gestion de la crise sanitaire.

Injection tous les 3 mois d’un produit expérimental

La stratégie du gouvernement repose sur la participation forcée à une expérimentation médicale. Les produits utilisés sous forme de vaccins anti-COVID en Europe ne bénéficient pas d’une autorisation définitive de mise sur le marché. Cela signifie qu’ils sont en cours d’expérimentation. L’efficacité de ces médicaments expérimentaux a une limite que le gouvernement voudrait fixer à 4 mois. Ce sera la durée de validité maximale du Pass sanitaire transformé en Pass vaccinal. Cela signifiera que pour continuer à bénéficier de tous ses droits de citoyens, il faudra donner son consentement à une injection tous les 3 mois d’un produit expérimental.
Une partie de la population refuse donc de jouer gratuitement les cobayes de l’industrie pharmaceutique occidentale qui utilise cette crise pour augmenter ses profits de manière considérable, en fixant elle-même le prix de vaccins encore expérimentaux, mais injectés massivement à la population.

Fédération de Résistance Civique reçue à la Préfecture

En Guadeloupe et en Martinique, la mobilisation de la population a fait reculer le gouvernement qui a décidé de ne pas y appliquer la loi obligeant des travailleurs à se faire vacciner. Le mouvement social est mené par des syndicats. A La Réunion, l’opposition à la gestion de la crise sanitaire se structure avec la création de la Fédération de Résistance Civique, qui a appelé samedi à manifester et qui a même été reçue par la Préfecture à l’occasion de cette mobilisation. « Non au pass vaccinal, non aux doses à répétition, non aux injections aux enfants et pour un retour à l’Etat de droit », telles sont les revendications de la Fédération.
Plusieurs centaines de personnes avaient répondu à cet appel à Saint-Pierre et à Saint-Denis, dont 500 rien que pour la capitale. Cette mobilisation permettra-t-elle de créer une dynamique suffisante pour que le gouvernement décide de traiter La Réunion comme la Guadeloupe et la Martinique : pas d’application de la loi sur l’obligation vaccinale des travailleurs ?

M.M.

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