Après la découverte de plusieurs clusters

Masque obligatoire dans certains espaces publics non couverts et renforcement du dispositif de dépistage à La Réunion

13 août 2020

La préfecture annonce de nouvelles mesures pour faire face à l’accélération de l’épidémie de COVID-19 à La Réunion, traduite par la découverte de plusieurs « clusters ».

L’évolution défavorable du nombre de cas positifs COVID-19 cette semaine confirme une nette accélération de la circulation du virus à La Réunion :

- le 11 août 2020 : un foyer épidémique de 9 personnes a été identifié regroupant 6 nouveaux cas autochtones et concernant plus de 100 cas-contact ;
- pour la seule journée du 12 août 2020 : 32 nouveaux cas positifs COVID-19 ont été enregistrés sur le territoire,
- le 13 aout : 20 nouveaux cas ont été enregistrés, portant à 754 le nombre de cas depuis le 11 mars dernier.

Afin de lutter contre la propagation de l’épidémie dans un contexte de rentrée où les flux de personnes augmentent, Jacques Billant, préfet de La Réunion, a décidé, en concertation avec les maires, de rendre obligatoire le port du masque dans certains espaces publics non couverts. Les opérations de dépistage sont par ailleurs renforcées.

Le port du masque rendu obligatoire sur les marchés forains, aux abords établissements scolaires, d’enseignement supérieur, des crèches et dans les sites les plus fréquentés à compter du samedi 15 août.
Depuis le 20 juillet, le port du masque est obligatoire dans tous les lieux publics clos (commerces, restaurants, administrations, etc).
Le décret du 30 juillet 2020 habilite le préfet à étendre l’obligation de port du masque à certains lieux publics découverts si des circonstances locales le justifient.

Au regard de l’évolution récente de la situation sanitaire et en concertation avec les maires des 24 communes de l’île, le préfet a décidé de rendre le port du masque obligatoire dans certains lieux publics à partir du samedi 15 août 2020 :
- marchés forains en plein-air ;
- aux abords des accès de l’ensemble des établissements scolaires, d’enseignement supérieur et des crèches ;
- dans les sites les plus fréquentés listés en annexe de l’arrêté préfectoral (rues, places, esplanades, etc.).

La liste des lieux concernés pourra être actualisée en fonction de l’évolution de la situation sanitaire.
Le respect de cette obligation sera contrôlé par les polices municipales, la police nationale et la gendarmerie nationale. Les contrevenants s’exposent à une amende de 135 €.

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