Un potentiel de 500000 doses produites chaque jour

Médicament contre le coronavirus : essais cliniques à Madagascar

11 avril 2020

Avec le consentement du patient hospitalisé, le médicament contre le coronavirus sera donné. Il est composé de plantes médicinales et d’huiles essentielles. Si ces essais cliniques sont concluants, alors une usine pharmaceutique pourra être construite, en partenariat avec d’autres pays et la Banque mondiale.

A Madagascar, chaque patient qui en fait la demande peut obtenir un médicament fait à Madagascar. A base de plantes médicinales et d’huiles essentielles, il a des propriétés préventives et curatives. Si ces essais sont concluants, alors ce médicament sera produit à grande échelle. Un projet d’usine pharmaceutique a été évoqué le 8 avril dernier par le président malgache, Andry Rajoelina.
Le chef de l’État a également pris la décision de suspendre « l’exportation de toutes les plantes médicinales utiles au traitement du covid-19, en raison de la convoitise extérieure qui pourrait se manifester ».

Guérison sous 6 jours

Un article publié par l’Express rend compte des progrès de l’expérimentation :
« Lors de la remise aux autorités de l’échantillon de la mixture d’huiles essentielles à base de plantes médicinales originaires de Madagascar et du protocole précis de soins y afférent, le président du Gehem, ou Groupement des exportateurs d’huiles essentielles, Olivier Nirina Rakotoson, a précisé que « Les huiles essentielles ont les mêmes vertus que les plantes médicinales desquelles elles sont extraites. C’est le dosage, uniquement possible grâce au développement et au conditionnement comme c’est le cas des huiles essentielles, qui fait la différence ». Selon les experts en huiles essentielles, « un traitement sous six jours aboutit à la guérison et c’est l’objectif des essais cliniques ». »

500 000 fioles par jour

Sur la production du médicament, l’Express explique que « depuis une semaine, le Gehem a proposé la mixture, c’est-à-dire le mélange d’huiles essentielles contre le covid-19. Cinq cent mille flacons de mixture d’huiles essentielles peuvent être produits chaque jour par une entreprise locale, tandis que de grandes aires de plantation de plantes médicinales se trouvent sur les Hautes-terres centrales.
Cinquante-deux entreprises productrices d’huiles essentielles existent déjà à Madagascar et sont membres du Gehem. Lantosoa Rakotomalala, ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat, a déjà prévu, « un stockage des plantes médicinales au niveau du ministère ». Selon la ministre, « Même la Première dame a déjà distribué du ravintsara, une des plantes médicinales à vertu curative connue de la pharmacopée à laquelle beaucoup recourent depuis l’annonce de la propagation de la pandémie sur le territoire national » ».

Enfin, précise l’Express, « le ministère de la Défense nationale, l’administration forestière et la municipalité d’Antananarivo, ainsi que le ministère de l’Industrie disposent d’importantes réserves d’huiles essentielles pour le traitement du covid-19, offertes par le Gehem. Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, à la tête du Centre de commandement opérationnel de la lutte contre le coronavirus, Tianarivelo Razafimahefa, a été le premier responsable étatique à qui a été présenté le protocole de soins à base de la mixture d’huiles essentielles extraites des plantes médicinales de Madagascar ».

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Messages

  • Excellente initiative d’interdire l’exportation de plantes brutes.
    Les paysans des hautes-terres pourraient en tirer profits.
    Pourvu que la distillation de l’huile ne devienne un monopole de quelques "grosses têtes".

  • Le gouvernement a perçu 270 millions de dollars du FMI et de l’OMS.
    Que va faire ce gouvernement avec ce capital ?

  • Je veux bien y croire que pour une fois, nous sommes en avance... Seulement, les chercheurs du monde travaillent d’arrache pieds depuis des mois et sont encore en phase de recherche et développement et les nôtres en un tour de mains, pif paf poum... Ils ont trouvé... Et puis, un médicament demandé plusieurs étapes avant d’être validé et utilisé... De tout mon cœur, je souhaite la réussite de cette trouvaille.

  • J y crois et soutiens fortement nos chercheurs car nous en avons de bons aussi
    Courage

  • Oui c’est sur, on peut miser sur les huiles essentielles. Depuis longtemps, les malgaches ont toujours été exposés à divers maladies et ont déjà utilisés ces plantes comme médicaments.
    Personnellement, je suis convaincu que le Ravintsara peut guérir de la Covid 19.
    En plus, la plupart des malgaches ont une défense immunitaire plus ou moins au dessus de la moyenne de par ces alimentations bio la plupart. A base de vitamine, les alimentations que nous les malgaches considérons comme alimentation des gens pauvres ont des vertus médicinales très importantes favorisant une fortification naturelle sur son état de santé, par exemple le "ravimbomanga" feuille de patate douce qui est bourré de calcium, additioné de "patsa".
    Je suis très optimiste mais est-ce-que ces médicaments qu’on va fabriquer vont-ils guérir aussi les non-malgaches ? il faudrait peut-être y adjoindre d’autre fortifiant.
    Grâce à Dieu, le monde entier se focalise sur Madagascar, et on sait aussi que les chercheurs Malagasy ont les savoirs-faire nécessaires pour y aboutir, vous êtes les meilleurs, vas-y et un petit mot pour notre Président, fonce et vas-y jusqu’au bout, vous êtes là pour nous emmener vers la victoire.

  • Pourvu que le peuple Malagasy

    puisse en profiter pleinement

  • Je pense que c’est une bonne idée. Dans toutes les îles on se soigne beaucoup avec des plantes même certains fruits et sans effets secondaires. La sécurité sociale ne sera peut-être pas du même avis


Témoignages - 80e année


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