
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Une industrie pharmaceutique pour réduire la dépendance aux importations
9 octobre 2020, par
Au moment où la CNL dénonce le prix trop élevé des médicaments à La Réunion, Madagascar inaugure Pharmalagasy, première usine d’une nouvelle industrie pharmaceutique qui produira des médicaments génériques pour traiter de nombreuses maladies. Si Madagascar compte exporter des médicaments, pourquoi pas à La Réunion ? Ceci irait dans le sens de la baisse des prix et du rapprochement entre deux peuples voisins.
Le 2 octobre dernier, le président de la République de Madagascar a inauguré Pharmalagasy, première usine d’une industrie pharmaceutique appelée à se développer dans la Grande Ile.
Dans son édition du lendemain, notre confrère « L’Express » revenait sur cet événement :
« Il y a cinq mois l’ancienne usine Ofafa à Tanjombato n’était que ruine et vestige lorsque le président de la République Andry Rajoelina y avait fait l’état des lieux. (…)
Rebaptisée Pharmalagasy, l’usine a été complètement transformée pour devenir un véritable joyau de l’industrie malgache. Le président de la République devait d’ailleurs déclarer « c’est le début de l’industrialisation de Madagascar et la concrétisation du Velirano qui fait notre fierté ». Des machines ultra modernes et très performantes qui donnent à Pharmalagasy des standards internationaux. Elle produit trente-deux millions de gélules de CVO+ par jour dans un premier temps. D’ici trois ans elle produira treize types de médicaments génériques pour soigner l’hypertension, la toux et bien d’autres maladies.
Pharmalagasy ambitionne également d’exporter sa production en particulier la gélule CVO + afin d’apporter une solution à la pandémie de Covid-19. »
Et notre confrère de préciser comment cette usine s’inscrit dans la stratégie du gouvernement :
« À en croire le président, d’autres unités industrielles vont voir le jour. « Notre objectif est de pouvoir produire localement tout ce dont nous avons besoin ». Histoire de limiter les importations qui grèvent la balance commerciale et qui empêche l’économie de décoller. Dans le temps, on avait des usines d’allumettes, une verrerie, une usine de fabrication de marmite pour ne citer que des besoins fondamentaux. Aujourd’hui on ne fabrique plus même pas une aiguille. »
Mercredi, la Conférence nationale du Logement tenait une conférence de presse pour dénoncer le prix des médicaments à La Réunion, plus de 30 % plus chers qu’en France selon la CNL, 26,4 % selon « un pharmacien du Sud » cité dans le « Journal de l’île » d’hier.
Le professionnel de santé ajoutait que ce surcoût s’explique par le coût du transport et du stockage, compte-tenu de l’obligation d’avoir un stock de trois mois, et soulignait que « « le tout sans conséquence pour la population de par la prise en charge universelle et par les organismes complémentaires ».
Cette affirmation est pourtant erronée, car tout le monde cotise à la Sécurité sociale. Si les dépenses pour couvrir le prix des médicaments augmente, alors le coût de l’assurance sociale suit la même tendance.
La Réunion montre que l’existence d’une Sécurité sociale a permis à un système de se développer, avec à la clé un coût final plus élevé. La raison est la provenance des médicaments. Ils sont tous importés de France, un pays appartenant à la région la plus solvable du monde avec un coût de la vie en conséquence. A cela s’ajoutent des frais liés à l’éloignement de la source d’approvisionnement.
Or, à moins de 1000 kilomètres de La Réunion, une industrie pharmaceutique est en émergence. Elle envisage de produire des médicaments génériques pour soigner de nombreuses maladies. L’objectif est de réduire les importations.
Cette volonté de développement endogène est à mille lieux de la situation de La Réunion, où les médicaments constituent un des principaux postes d’importation. Ceci est paradoxal, compte tenu de la richesse de notre région en termes de plantes médicinales. Nos végétaux sont la source de nombreux remèdes. Cela a encore été prouvé avec les recherches menées à Madagascar sur l’artemisia et la ravinatsara qui ont débouché sur le remède COVID-Organics, puis vers le développement d’un médicament.
Dans ces conditions, pourquoi ne pas se tourner vers Pharmalagasy qui produira des médicaments contenant les mêmes principes actifs que ceux commercialisés à La Réunion pour traiter différentes pathologie ?
Il est clair que si la transparence est faite sur les coûts de transport et d’importation depuis Madagascar, le prix de ces médicaments à La Réunion sera moins cher que leurs homologues européens. Pourquoi les autorités françaises ne se rapprocheraient-elles pas de celles de Madagascar pour envisager un tel partenariat gagnant-gagnant entre La Réunion et Madagascar ?
M.M.
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