
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
27 juinLa dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Plus qu’une crise sanitaire ? Évaluation des impacts du coronavirus sur la migration climatique -4-
20 avril 2020
Voici la fin de l’article sur l’impact du coronavirus sur les migrations signé par Dina Ionesco, chef de la division Migration, environnement et changement climatique (MECC) à l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et Mariam Traore Chazalnoël, spécialiste principale des migrations environnementales et climatiques au Bureau de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) auprès des Nations Unies à New York.
De même que la menace pour l’action climatique mentionnée ci-dessus, il existe également un risque que les dialogues sur les politiques migratoires et les programmes de migration souffrent d’un revers. Par exemple, les examens régionaux de la mise en œuvre du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (GCM), le premier accord intergouvernemental sur la migration internationale qui a consacré une section complète à la migration dans le contexte du changement climatique, de la dégradation de l’environnement et des catastrophes naturelles, doivent avoir lieu en 2020. Le Fonds d’affectation spéciale multipartenaires du GCM doit également commencer à financer des projets à mettre en œuvre en 2020, y compris potentiellement des projets sur la migration climatique.
Des problèmes similaires pourraient survenir lors de la mise en œuvre de projets de migration climatique au sein d’organisations telles que l’OIM. La programmation actuelle de l’OIM sur le changement climatique et l’environnement se poursuit, y compris la recherche, les politiques, le renforcement des capacités et le soutien direct aux migrants. Cependant, des voies alternatives pour la mise en œuvre du programme sont également en cours d’élaboration, étant donné que la crise du coronavirus aura des conséquences durables qui affecteront négativement la mise en œuvre du programme. Cela peut offrir la possibilité d’une meilleure réflexion et programmation transversales qui se pencheront sur la migration climatique en relation avec les facteurs socio-économiques globaux, y compris les dimensions de la santé.
D’une part, le changement climatique devrait entraîner une fréquence plus élevée de risques pour la santé liés au climat et de décès dus à la malnutrition, une propagation accrue de maladies à transmission vectorielle telles que le paludisme et la dengue et le stress thermique, entre autres. D’un autre côté, il est communément admis que le nombre de personnes migrant en raison du changement climatique et des impacts environnementaux sur leurs moyens de subsistance, leur vie quotidienne et leur santé, continuera d’augmenter.
La situation actuelle souligne que le lien entre migration, changement climatique et santé devra être priorisé de toute urgence. La réflexion et la recherche sur ces questions sont en cours et le sujet est régulièrement discuté lors d’événements mondiaux. De nombreux migrants se déplaçant dans le contexte du changement climatique, de la dégradation de l’environnement et des catastrophes naturelles ont des besoins spécifiques de santé physique et mentale liés à leur exposition aux conditions climatiques et environnementales. Pourtant, ces migrants rencontrent souvent des obstacles importants à l’accès aux services de santé et sociaux essentiels. La crise coronavirus actuelle expose ces migrants à un risque plus élevé de passer entre les mailles du filet et de ne pas recevoir les soins médicaux nécessaires.
L’OIM intensifie ses efforts pour développer une action commune à travers ses flux de travail sur la migration climatique et la santé des migrants. La crise actuelle devrait nous rappeler que les choix politiques et programmatiques ne sont pas une situation « soit / ou ». La santé des gens est intimement liée à des conditions structurelles plus larges, notamment leur capacité à accéder aux services de santé et aux services sociaux et la disponibilité de nourriture adéquate et suffisante, d’air pur et d’eau salubre. Leurs décisions en matière de migration influencent - et sont influencées par - ces facteurs. Une action globale doit inclure tous les domaines politiques pertinents afin de garantir des changements durables et positifs.
Historiquement, les crises mondiales offrent la possibilité de changements sociaux et économiques positifs alors que nous apprenons à penser et à agir différemment face à d’immenses perturbations. À cet égard, tout en reconnaissant pleinement les effets négatifs de la crise actuelle, nous pouvons nous efforcer de proposer des programmes de migration innovants qui soutiennent à la fois les actions en matière de santé et de changement climatique.
(Fin)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Des associations de défense de l’environnement et des citoyens sinistrés ont annoncé avoir déposé un recours pour obliger le gouvernement à (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Le Parti socialiste reproche au Premier ministre, François Bayrou d’avoir refusé de déposer un projet de loi sur les retraites permettant au (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)