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19ème Conférence internationale sur le Sida
27 juillet 2012
« La vie de 80 pour cent des Africains qui reçoivent des traitements contre le Sida dépend des chèques des bailleurs de fonds. C’est inacceptable, il faut mettre fin à une telle dépendance », a dit le Dr Schwartländer, Directeur du département Réalité, Innovation et Politiques de l’ONUSIDA. Il propose plusieurs pistes de financement et d’actions à mener pour en finir avec la dépendance des pays les plus pauvres.
Lors de la session plénière du 24 juillet 2012 de la 19ème Conférence internationale sur le Sida intitulée "What will it take to turn the tide ?" (Que faire pour renverser la situation ?), le Directeur du département Réalité, Innovation et Politiques de l’ONUSIDA, le Dr Bernhard Schwartländer, a mis en avant les nombreuses nouvelles possibilités de collaboration, d’activisme et de financement pour la riposte au Sida, alors que la croissance économique provoque un changement rapide de l’ordre mondial.
Selon le Dr Schwartländer, « si nous continuons avec le même niveau d’investissement que celui que nous avions jusqu’ici, sans rien changer, les dix prochaines années conduiront à une situation de stagnation et il n’y aura pas d’évolution positive dans le nombre de nouvelles infections à VIH. Toutefois, si nous nous concentrons sur les programmes qui réussissent et que nous réduisons les coûts, des progrès significatifs pourront être accomplis ». Cela nécessite une certaine intensification des investissements pendant quelque temps, avec un pic à 7 milliards de dollars en plus en 2015. Cela permettra de faire baisser le nombre de nouvelles infections à VIH de plus de moitié en moins de dix ans.
« Nous devons abandonner les concepts de dépendance et de charité, ainsi que les approches et les moyens d’action habituels. Nous devons explorer de nouvelles possibilités de collaboration, d’activisme et de financement », a expliqué le Dr Schwartländer.
Appelant les pays à mettre un terme à leur dépendance envers les ressources internationales, le Dr Schwartländer a mis en avant les efforts entrepris par les pays à revenu faible ou intermédiaire pour accroître leur financement national en faveur de la lutte contre le VIH. Toutefois, plusieurs de ces pays continueront d’avoir besoin de sommes importantes issues de l’aide extérieure pendant les dix années à venir, et même au-delà.
De nouvelles sources de revenus
Lors de la session plénière, le Dr Schwartländer a présenté une vue d’ensemble de la situation financière actuelle, tout en décrivant également plusieurs méthodes de financement innovantes destinées à accroître le nombre de sources fiables de recettes gouvernementales prévisibles, comme la taxe sur les transactions financières, les investissements d’anticipation budgétaire pour la santé à travers les obligations, ou l’utilisation des amendes payées par les laboratoires pharmaceutiques en raison de pratiques anticoncurrentielles pour l’aide sanitaire.
« Soyons bien clairs, il ne s’agit pas de lever la pression sur les pays les plus riches du monde en matière de respect de leurs engagements et de leurs obligations », a expliqué le Dr Schwartländer. « N’oublions pas que malgré la crise financière mondiale, les pays de l’OCDE connaissent encore une croissance économique. Si nous nous contentons d’appliquer cette richesse croissante aux niveaux actuels de l’APD, nous pourrions obtenir chaque année, d’ici 2020, 50 milliards de dollars en plus des 133 milliards actuels », a-t-il ajouté.
« Pour les donateurs internationaux, ce serait le pire moment pour réduire leur financement, alors que la dynamique va dans le bon sens. Nous sommes enfin sur la voie de la durabilité et de l’équité, pour un vrai partage des responsabilités et une véritable solidarité mondiale », a-t-il conclu.
(Source : ONUSIDA)
M. Schwartländer a entre autres suggéré que les amendes qui ont été imposées récemment aux grandes compagnies pharmaceutiques pourraient servir au financement des services de santé « au lieu de disparaître dans les coffres de ces pays ». En juillet 2012, le groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline a plaidé coupable à des accusations criminelles et accepté de payer une amende de 3 milliards de dollars. Il avait été accusé de faire la promotion de ses antidépresseurs les plus populaires pour des utilisations non approuvées et d’avoir omis de communiquer certaines données de sécurité concernant un important médicament antidiabétique. Selon M. Schwartländer, « on pourrait facilement, avec ces trois milliards de dollars, payer les médicaments de tous ceux qui sont actuellement en traitement pendant un an ». |
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