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Notre région à la pointe de la bataille pour le zéro nouvelle infection, zéro décès et zéro discrimination
10 octobre 2014, par
À l’occasion d’une conférence de presse sur le récent rapport sur les écarts d’ONUSIDA, Sheila Tlou, Mitcy Larue et Jean Youssouf ont assuré qu’il est possible dans les pays de l’Océan indien de « mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique à l’horizon 2030 ».
Cette conférence fait suite à l’annonce faite le 25 septembre par le Programme commun des nations Unies sur le VIH/Sida (ONUSIDA) de la nouvelle stratégie préconisant de « donner un coup d’accélérateur rapide et massif aux programmes de prévention et de traitement du VIH en privilégiant une approche centrée sur les individus », afin de mettre fin à l’épidémie d’ici 2030.
Pour le professeur Sheila Tlou, il est tout d’abord indispensable de lutter contre la discrimination et la stigmatisation des personnes atteintes par le virus. Car « les pays qui ignorent la discrimination et tolèrent les inégalités ne réaliseront pas tout leur potentiel et seront confrontés aux graves conséquences de l’inaction sur le plan de la santé publique et sur le plan financier ».
Pour cette dernière, l’important est l’éducation, l’information, la prévention et l’accès aux soins. Dans l’Océan indien, près de 370 personnes sont traitées pour le VIH aux Seychelles, entre 845 et 850 à La Réunion, plus de 635 aux Comores, plus de 10.000 à Maurice et enfin à Madagascar, le pays est le plus touché de la zone avec près de 55.000 cas.
C’est pourquoi « nous avons besoin d’une coopération entre les îles pour lutter contre les discriminations. Il faut accélérer le processus par des actions fortes ». Ce qui se traduit par « la nécessité d’assurer un accès équitable à des services VIH de qualité », car c’est « un impératif tant du point de vue des droits de l’homme que de la santé publique ».
De leurs côtés, Rony Arnephy, président de Ravane et Nicolas Ritter, du PILS (Prévention Informations Lutte contre le Sida) ont mis l’accent sur les obstacles entravant l’engagement de la société civile. Cette dernière reste un excellent rempart contre la maladie et est une priorité. En effet, pour ces militants la conscientisation de la société civile et son engagement permettrait de réduire les risques de contamination.
Pour la ministre de la santé des Seychelles, Mitcy Larue et le vice-secrétaire général de la Santé, Jean Youssouf, « de nombreux défis sont à relever », comme la réactualisation des données, la prise en charge globale des malades. Mais l’important pour la ministre est « de travailler ensemble dans un but commun. Chaque pays a son défi, mais c’est en mettant ensemble nos ressources et nos objectifs que l’on pourra atteindre les trois zéros » : zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination, zéro décès lié au sida.
Il s’agit donc « d’accélérer l’action en fonction de la localisation et des populations » afin de réduire le nombre de personne nouvellement atteinte, de dépister les personnes atteintes et enfin de les soigner, ce qui à terme, espèrent les scientifiques et politiques, mettre fin à la maladie.
D’après le « Gap rapport » (rapport sur les écarts), 19 millions de personnes sur 35 millions vivent aujourd’hui avec le VIH sans le savoir. Pour Sheila Tlou, directrice régionale/ESA ONUSIDA, il faut combler l’écart entre les personnes atteintes par les services de lutte contre le HIV et les personnes qui ne le sont pas. Pour cela « il faudra de la recherche et de l’innovation associées à des lois protectrices qui favorise les droits de l’homme ».
Cela demande pour tous les pays du monde et particulièrement les pays les plus touchés des investissements en matière d’infrastructures, d’outils médicaux, de campagne d’information et de prévention. Des investissements qui restent entre les mains des pouvoirs publics, appelés à participer activement à la lutte contre le SIDA. Des politiques présents comme Jean Youssouf, vice-secrétaire général de la Santé des Comores qui a évoqué le bilan de la lutte contre le SIDA dans son pays.
Ces derniers ont assuré que les autorités avaient engagés des démarches dès l’apparition du virus dans les années 1980. Toutefois, Jean Youssouf a reconnu des difficultés notamment en matière de dépistage. Cependant, son pays a pour objectif de dépister 90% des plus de 800.000 Comoriens. Pour Nicolas Ritter, il s’agit de « faire en sorte que la zone océan indien soit la première à atteindre l’objectif à l’horizon 2030 ».
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