Epidémie de Chikungunya

Mort d’un nourrisson : vaccination et moustiquaires recommandés

24 avril

Yannick Neuder, ministre de la Santé, en visite à La Réunion, s’est rendu au CHU Sud à Saint-Pierre, où l’épidémie de chikungunya était au cœur des échanges après le décès d’un nourrisson.

Le ministre a aussi inauguré le projet d’extension du CHU Sud, un projet attendu, car cette extension doit permettre d’ouvrir plus de services et de donner une formation plus élargie. En effet, l’hôpital est sous tension, car fortement impacté par la crise sanitaire due au chikungunya notamment.

Aux Urgences du CHU de Saint-Pierre, le ministre de la Santé a pu constater un service saturé. "Il nous faudrait 40 à 60 lits supplémentaires", lui a expliqué le Dr Olivier Garcia, chef de service des Urgences du CHU Sud. Ce dernier a indiqué "on s’est retrouvé à gérer deux crises en même temps : la crise du chik avec un afflux de patients et la crise capacitaire du CHU, qui a compliqué notre prise en soins des patients" .

Le ministre a échangé avec le personnel du pôle Mère-enfant, là où est décédé le 20 avril un nourrisson d’à peine 1 mois, victime du chikungunya. A cette occasion, Yannick Neuder a rappelé les moyens alloués à la lutte anti-vectorielle, puis le démarrage de la phase de vaccination des plus vulnérables début avril, principalement les plus de 65 ans et les adultes présentant des comorbidités.

Il a insisté pour que les Réunionnais y aient recours, précisant que "100 000 doses sont disponibles". Le ministre de la Santé a expliqué que "c’est difficile de dire si on aurait pu aller plus vite, parce que c’est le premier pays au monde où nous pouvons mettre à disposition ce vaccin. Les recommandations de la Haute Autorité de Santé ont été publiées il y a un mois, donc le temps d’acheter les doses".

Selon lui, "l’immunité, elle passera naturellement par la vaccination et par les gestes barrière". Cependant, pour les nouveau-nés, "on fait un maximum pour pouvoir distribuer des moustiquaires pour protéger des piqûres, et puis on travaille aussi avec le centre de transfusion sanguine, l’EFS, pour voir si on peut produire des anticorps, voire protéger les nouveau-nés quand ils ont une contamination in utéro", a précisé sur Réunionla1ère, Yannick Neuder.


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