La vague épidémique la plus importante, la plus brève et la moins meurtrière dans la région la moins vaccinée du monde

Omicron en Afrique australe : « Le nombre d’hospitalisations est resté faible », selon l’OMS

17 janvier 2022

C’est en Afrique australe qu’a été découvert en décembre le variant Omicron et c’est là aussi qu’une forte diminution des nouvelles infections est observée, soulignant que le pic épidémique est passé. Quelques semaines après l’apparition d’Omicron, l’Organisation mondiale de la Santé tire les premières conclusions. Depuis le début de la pandémie de coronavirus, la vague Omicron a été la plus importante, la plus brève et la moins meurtrière alors que seulement 20 pays sur 55 ont vacciné au moins 10 % de la population. En Afrique du Sud, 9 % des lits de réanimation étaient occupés par des patients COVID-19.

Le 13 janvier, un communiqué du bureau régional de l’OMS en Afrique analyse l’impact du variant Omicron. Voici quelques extraits de ce communiqué :

« Après une hausse de six semaines en Afrique, la quatrième vague de la pandémie de COVID-19 alimentée principalement par le variant Omicron atteint un plateau, ce qui en fait l’augmentation la plus brève jusqu’à présent sur le continent (…). L’Afrique australe, qui a connu une forte augmentation du nombre d’infections pendant la vague pandémique, a enregistré une baisse de 14 % des infections au cours de la semaine écoulée. En Afrique du Sud, où le variant Omicron a été répertorié pour la première fois, le nombre d’infections hebdomadaires a diminué de 9 %. L’incidence de la pandémie est aussi en baisse en Afrique de l’Est et en Afrique centrale.

Cependant, l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest connaissent une augmentation du nombre de cas, l’Afrique du Nord ayant enregistré une hausse de 121 % la semaine dernière par rapport à la semaine qui l’a précédée. (…)

La quatrième vague est moins meurtrière que les vagues précédentes. Le nombre d’hospitalisations est resté faible. En Afrique du Sud par exemple, environ 9 % des plus de 5600 lits en unités de soins intensifs du pays sont occupés par des patients atteints de la COVID-19.

Alors qu’il a fallu environ quatre semaines au variant Delta pour surclasser le variant Bêta auparavant dominant, le variant Omicron a surclassé le variant Delta en seulement deux semaines dans les pays africains les plus touchés. »

A la différence de l’étude effectuée en Californie, la population de l’Afrique est la moins vaccinée au monde, comme le rappelle l’OMS Afrique :

« La couverture vaccinale reste extrêmement variable dans la Région. Au 13 décembre, seuls 20 pays africains avaient vacciné au moins 10 % de leur population, ce qui correspond à l’objectif mondial fixé par l’OMS pour septembre 2021. Six pays seulement ont atteint l’objectif fixé pour la fin d’année 2021 consistant à vacciner 40 % de leur population, tandis que deux pays seulement – Maurice et les Seychelles – ont atteint une couverture vaccinale de 70 % qui est considérée comme essentielle pour maîtriser la pandémie ».

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