
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Les pharmaciens répondent au Préfet
15 janvier 2008
Après l’assemblée générale de samedi, qui a réuni près de 200 représentants des 253 officines de l’île, l’Intersyndicale des pharmaciens a fait connaître la réponse de la profession à la proposition du Préfet : « D’accord pour le groupe de travail si la baisse vient ensuite » disent les pharmaciens « à l’unanimité ». La balle est à nouveau dans le camp des pouvoirs publics.
La réponse des pharmaciens peut paraître paradoxale : elle traduit la volonté de la profession de maintenir une attitude de dialogue face à un gouvernement qui a fait le choix d’imposer sa réforme et de discuter ensuite. Pour ne pas froisser le Préfet, qui leur a fait vendredi une offre de dialogue, les pharmaciens en Intersyndicale ont accepté sa proposition si... et seulement si le groupe de travail sert à émettre des propositions « avant la baisse ».
Or le Préfet, qui représente le gouvernement, leur a proposé l’inverse. Les pharmaciens jugent la position du gouvernement illogique et répondent au préfet un “oui”... qui est un “non” au gouvernement. Sur le fond, les pharmaciens n’ont rien modifié à leurs propositions antérieures. Ils les ont rappelées hier en conférence de presse.
Dans quel État sommes-nous ?
« Nous n’accepterons pas d’être “un cadeau électoral” alors que nous n’avons jamais refusé des réunions de travail. La loi fait obligation aux pouvoirs publics de produire des études avant toute modification des prix » a exprimé Mario Lechat, porte-parole de l’Intersyndicale, en évoquant les articles L. 162-38 du Code de la Sécurité sociale et L. 593 du Code de la Santé publique. « On nous parle d’études récentes : où sont-elles ? Nous ne sommes ni pour, ni contre (la baisse - Ndlr). Nous sommes prêts. Nous saluons la volonté du Préfet de travailler sur le dossier. Il nous demande de préparer la nouvelle baisse dans un groupe de travail spécialisé, alors que nous savons que le gouvernement a une demande de réforme éloignée de toute concertation. (...) Est-ce qu’une baisse du prix du médicament doit être annoncée par un élu en période pre-électorale ? », a poursuivi le porte-parole. L’Intersyndicale est toujours très remontée contre la méthode gouvernementale, qui a consisté à faire annoncer par des élus de La Réunion une “baisse de prix des médicaments” qui est légalement « une décision technique administrative » très réglementée, puis de recevoir les intéressés « entre deux portes », pour arriver à une proposition de « groupe de travail » dont la principale visée, devant l’ampleur de la protestation outre-mer, est d’occuper les contestataires.
« Nous avons parfaitement compris que nous étions en face d’une autorité régalienne », a ajouté Jean-Pierre Gambini, de l’USPO (Union Syndicale des Pharmaciens d’Officine), en soulignant que cela correspond à une conception de l’Etat très particulière, datant de quelques siècles en arrière, quand le Roi pouvait dire “l’Etat, c’est moi”. « Nous sommes aujourd’hui dans une démocratie et l’article L.162-38 du Code de la sécurité sociale dit que la formation des prix relève d’études préalables. La Ministre avait promis une concertation : où est-elle ? Tout cela relève d’une grande incohérence », a poursuivi le dirigeant de l’USPO.
La “casse du système de santé”
Sur le fond, les pharmaciens rappellent que la baisse de 3% annoncée priverait la plupart des pharmacies de 30% à 40% de leur chiffre d’affaires et équivaudrait « à une casse du réseau des pharmacies », a ajouté Claude Marodon, de la FSPF (Fédération des Syndicats de Pharmaciens de France). « Les pharmaciens sont ceux qui mettent un frein à la vente des médicaments. Casser le réseau des pharmacies, c’est mettre en place la distribution des médicaments dans les grandes surfaces, aux prix fixés par les fabricants. C’est la casse de notre système de santé » a-t-il ajouté.
Les fabricants, justement, viennent de relever de 30%, le 2 janvier, le prix de médicaments déremboursés. Qui a parlé de baisse des prix ?
En conséquence, pour l’Intersyndicale, la réponse au refus de concertation est une remise en cause de la convention passée avec la sécurité sociale. « Après la décision unilatérale du gouvernement, nous dénonçons la convention signée avec la sécurité sociale, qui devient obsolète dans les DOM et nous allons demander une renégociation », a poursuivi le porte-parole.
Et si la sécurité sociale refusait cette renégociation (voir encadré) ? « Chacun serait devant ses responsabilités (...) Nous voulons sortir la population de la prise d’otage : c’est l’Etat qui casse le système de santé », a ajouté un membre de l’Intersyndicale, qui n’a jamais vu les professionnels « aussi unis » que depuis cette annonce gouvernementale.
« Rien n’est au placard. Ni l’observatoire des prix, ni nos propositions antérieures (...) Nous ne fléchirons pas. Nous sommes toujours prêts à la concertation, mais nous n’acceptons pas la démarche. Qu’on nous envoie toutes les missions qu’on veut - IGAS, DGCCRRF... - mais ne politisons pas une décision qui met à mal le système de santé. Il y a des réformes plus urgentes à faire... », a encore dit Mario Lechat, au nom des quatre syndicats de pharmaciens. Ceux-ci vont désormais se retourner vers la population, lui proposer une pétition de soutien « pour que le gouvernement négocie la baisse » et vers les élus et candidats municipaux, pour qu’ils disent « quel système de santé ils veulent ».
Par cette décision, le gouvernement a réussi à mettre au cœur des prochaines municipales une question politique d’intérêt général. Mais est-il sûr de sortir vainqueur du bras de fer engagé ?
P. David
Le déconventionnement
Quelles conséquences pour les malades ?
C’est confirmé. Si rien ne change, les pharmaciens vont demander le “déconventionnement”, c’est-à-dire dénoncer la convention qui les lie à la Sécurité sociale pour le remboursement du tiers-payant.
Ils ont expliqué que la chose se ferait en deux temps, avec un préavis déposé au 1er février pour une entrée en application au 1er mars.
« Nous allons négocier une autre convention dans laquelle la Sécu fera l’avance de trésorerie. Cela fait 30 ans que nous faisons les avances de fonds... Nous ne sommes pas des banquiers » disent les pharmaciens, en ajoutant qu’à Mayotte, la CGSS avance les fonds aux pharmaciens. Pourquoi pas à La Réunion ?
Illégal, le déconventionnement ? « Il est prévu à l’article 8 de la Convention CGSS », explique Mario Lechat, brandissant une lettre de la Sécurité Sociale du 14 novembre 2007 dans laquelle il est même prévu qu’une telle mesure puisse s’appliquer aux bénéficiaires de la CMU, s’ils refusent un générique prescrit.
Ce que demandent les pharmaciens : à partir du 1er février, la Sécurité sociale prend à sa charge la gestion des facturations. « A ce stade, cela ne change rien pour les malades. La Sécu sera obligée d’étoffer ses services pour rembourser les facturations en mode dégradé, jusqu’au 1er mars ».
D’ici le 1er mars, soit une nouvelle Convention est signée, soit c’est le déconventionnement qui devient la règle et les patients devraient faire l’avance du tiers-payant et se faire rembourser ensuite.
« Adressez-vous à la sécu ; soutenez-nous pour que le gouvernement négocie la baisse » est le message des pharmaciens au public. Sera-t-il entendu ?
Le rôle des pharmacies : proximité et conseil
Contrairement à certaines apparences, qui donnent aux pharmacies ou du moins aux plus riches d’entre elles, un air de libre-service des produits de confort créés par l’industrie moderne du bien-être, la moyenne des pharmacies de l’île font un chiffre d’affaire d’environ 1,5 million d’euros, généré à 80% par les médicaments remboursés. Ce sont les chiffres avancés par l’Intersyndicale, qui voit dans la volonté gouvernementale de casser ce système « le départ du désengagement de l’Etat dans les DOM - a dit Patrick Gaubert, de l’USPO - Et je pense que la Région l’a compris comme cela aussi ».
« Il faut que l’Etat soit clair : s’il trouve que le système de santé outre-mer coûte cher, qu’il le dise. Actuellement, nous avons un système de distribution des médicaments qui est parfait. Nous pouvons répandre, avec au pire une attente de 3 ou 4 heures, les médicaments les plus rares. »
Mais les pharmaciens ne font pas que distribuer les médicaments. Ils servent aussi de conseil, ou orientent les patients vers d’autres consultations.
« Les USA détiennent le record du monde des décès par iatrogénie » [désigne les conséquences indésirables de l’automédication - Ndlr], ajoute Joël Delarue, du SPIR (Syndicat des pharmaciens indépendants de La Réunion), mettant le doigt sur la perte de service à la population que représenterait la fermeture des pharmacies de quartiers, surtout dans les quartiers isolés.
Communiqués
Dans un communiqué publié hier, le Préfet de la Réunion, Pierre-Henry Maccioni, « regrette que les pharmaciens n’aient pas accepté la mise en place d’un groupe de travail comme il leur avait été proposé lors de leur rencontre en Préfecture le vendredi 11 janvier 2008.
Néanmoins l’ouverture qui leur a été faite demeure ».
Dans un communiqué qu’ils auraient pu publier, « les pharmaciens, le Conseil Régional, plusieurs associations et la majorité des Réunionnais regrettent tous que le Préfet n’ait pas accepté que le prix des médicaments soit soumis à une étude par l’Observatoire des Prix et des Revenus. »
A. W.
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