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Une décennie de progrès et un financement durable de la recherche pour la prévention du VIH
30 juillet 2012
Le rapport diffusé à la conférence Sida 2012 appelle à un financement durable de la recherche pour la prévention du VIH afin d’atteindre notre objectif commun de zéro nouvelle infection au VIH.
Une décennie d’investissements sans précédent dans la recherche pour la prévention du VIH a permis d’accomplir des progrès scientifiques majeurs en matière de vaccins, de microbicides, de circoncisions masculines médicalisées et volontaires, de traitement préventif et de prophylaxie pré-exposition (PPrE), mais un financement durable sera nécessaire pour capitaliser ces avancées et délivrer de nouvelles options pouvant mettre fin à la pandémie de Sida, selon un nouveau rapport diffusé à l’occasion de la XIXème Conférence internationale sur le Sida qui s’est clôturée vendredi dernier à Washington, aux États-Unis.
Le nouveau rapport, intitulé « Investing to End the AIDS Epidemic : A New Era for HIV Prevention Research & Development » (Investissement dans l’élimination de l’épidémie de SIDA : une nouvelle ère pour la recherche et le développement sur la prévention), suit les investissements dans la recherche pour la prévention en 2011 et examine une décennie de croissance considérable des financements, malgré des projets parfois incertains pour quelques options de prévention du VIH. Mais les auteurs notent que la capitalisation sur les avancées récentes dans le domaine et la garantie du développement des produits de nouvelle génération exigeront des investissements durables et flexibles de la part d’une série de donateurs dans les années à venir.
« L’instant est critique »
Le huitième rapport annuel du Groupe de travail sur le suivi des ressources pour les vaccins contre le VIH et les microbicides indique que les contributeurs ont investi à hauteur de 1,24 milliard de dollars dans la recherche et le développement (R&D) pour les six options de prévention clés suivantes : vaccins anti-VIH préventifs, microbicides, PPrE à l’aide d’antirétroviraux, traitement préventif, prévention de la transmission verticale et recherche d’opérations dans le domaine de la circoncision masculine médicalisée. Cet investissement a légèrement baissé par rapport aux 1,27 milliard de dollars investis en 2010 dans ces six secteurs de recherche. Les investissements dans la R&D sur les vaccins et les microbicides ont baissé en 2011, même si les diminutions pour la R&D sur les microbicides étaient imputables aux cycles de versement des financements et ne représentaient pas de déclins par rapport aux investissements passés.
« L’instant est critique. Nous avons 8 millions de personnes sous traitement antirétroviral et nous observons des réductions des nouvelles infections au VIH, y compris dans les communautés les plus vulnérables. Mais ceci n’est pas suffisant pour penser que le VIH est une maladie que l’on peut prendre en charge avec quelques comprimés. Le VIH doit être éliminé et les manques de financement ne doivent pas devenir un obstacle nous empêchant d’atteindre nos objectifs », a déclaré Michel Sidibé, directeur exécutif du Programme commun des Nations unies sur le VIH/Sida (ONUSIDA).
Plus de financements pour la prévention
« Les progrès récents en matière de développement d’un vaccin anti-VIH préventif a renforcé l’optimisme dans le domaine de la vaccination du Sida. Des chercheurs du monde entier tentent à présent de se baser sur ces avancées pour développer de potentiels vaccins de nouvelle génération et sont en passe d’inclure les plus prometteurs d’entre eux dans un programme clinique d’efficacité de grande envergure », a déclaré Margaret McGlynn, présidente et directrice générale d’IAVI. « Je suis plus que jamais certaine que le développement d’un vaccin anti-VIH préventif est à portée de main. Cependant, pour tirer profit des avancées récentes, il est indispensable de maintenir l’engagement et le soutien financiers pour la R&D du vaccin anti-VIH ».
Les résultats favorables récents soulignent l’importance de se préparer au succès et de capitaliser sur les domaines de progrès et de promesse. Le domaine de la prévention a toujours besoin de structures de financement capables de s’adapter rapidement et suffisamment généreuses pour permettre une expansion rapide en cas de résultats favorables.
« Pour la première fois, l’élimination de l’épidémie de Sida est à portée de main », a déclaré Mitchell Warren, directeur exécutif de l’AVAC . « Les nouvelles options en matière de prévention, à savoir la circoncision masculine médicalisée et volontaire, la PPrE, le traitement préventif, les microbicides et, par la suite, les vaccins, joueront un rôle essentiel dans la réduction du cycle des nouvelles infections. Ces dix dernières années ont été le théâtre d’investissements accrus dans la R&D sur la prévention du VIH et ont permis d’obtenir un succès sans précédent. Grâce à un financement durable et flexible, l’avenir de la recherche sur la prévention du VIH est d’autant plus prometteur ».
Quelques avancées depuis la précédente conférence Ces deux dernières années, à compter des résultats de l’essai décisif sur les microbicides, CAPRISA 004, annoncés à l’occasion de la dernière Conférence internationale sur le Sida, il a été observé des avancées considérables dans le domaine de la prévention par antirétroviraux, notamment avec l’approbation par la FDA (Agence de santé des États-Unis) de TDF/FTC (Truvada) sous forme de PPrE journalière par voie orale, comme nouvelle option de prévention, et l’étude sur le traitement préventif, HPTN 052, qui a prouvé que le traitement précoce des personnes séropositives au VIH pouvait également protéger leurs partenaires séronégatifs. Les analyses réalisées l’année passée ont révélé des informations capitales sur la mesure dans laquelle l’étude sur les vaccins anti-VIH RV144 offrait une protection contre le VIH. En outre, les progrès récents en matière d’identification et de caractérisation d’anticorps neutralisant largement le VIH mettent en lumière de puissants nouveaux vaccins potentiels. Pour ce qui est des microbicides, des essais cliniques de phase III sont en cours et pourraient fournir les résultats nécessaires pour autoriser et commercialiser les produits, notamment le gel de ténofovir 1% et les anneaux vaginaux qui pourraient offrir aux femmes une protection d’un mois, de deux mois ou plus — et pourraient également combiner un médicament antirétroviral et une hormone contraceptive pour offrir une double protection. D’autres essais sur la PPrE examinent différents médicaments et une administration moins fréquente que tous les jours qui pourrait renforcer l’observance des patients au traitement. |
Une ère nouvelle de la prévention Le domaine de la recherche sur la prévention du VIH est confronté à une ère nouvelle et exaltante avec la disponibilité de nombreuses options de prévention du VIH, comme les préservatifs féminins, la circoncision masculine médicalisée et volontaire, le traitement préventif par antirétroviraux et la PPrE. Le rapport note qu’un financement supplémentaire sera nécessaire pour déployer l’ensemble des options disponibles, ce qui représente une opportunité d’investissement pour les pays lourdement affectés par le VIH, en particulier les économies émergentes. |
ARV pédiatriques : de nouvelles avancées ? Environ 3,4 millions d’enfants vivent avec le VIH, dont plus de 90% en Afrique subsaharienne. En 2011, ce sont 562.000 enfants qui ont eu accès aux ARV, contre 456.000 en 2010. Malgré cette augmentation, la couverture en ARV pour les enfants reste basse (28%) comparativement à celle des adultes (57%). En 2011, 230.000 enfants sont décédés de maladies liées au VIH (sans traitement, la moitié des enfants meurent avant l’âge de deux ans). Le Drugs for Neglected Diseases Initiative (DNDI) et CIPLA, firme indienne fabriquant des ARV, ont l’intention de développer une combinaison à base de quatre molécules pour répondre aux besoins urgents des nourrissons et jeunes enfants. Ils souhaitent également développer un protocole de première ligne optimisé à base d’un médicament appelé Lopimune (lopinavir/ritonavir, 40/10 mg), associé à deux combinaisons possibles d’inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (abacavir/lamivudine (ABC/3TC) ou zidovudine/lamivudine (AZT/3TC)). L’OMS a publié en juin dernier une mise à jour importante sur l’usage du ténofovir chez l’enfant et l’adolescent, ce qui ouvre la possibilité d’utiliser cette molécule après l’âge de 2 ans (8 mg/kg/jour en une prise avec au maximum 300 mg/jour) sous des formulations adaptées (les bénéfices sont toutefois à contrebalancer avec les risques potentiels de toxicité du ténofovir). De nouvelles molécules sont également en développement pour les adolescents (Dolutregravir, Etravirine et du Raltégravir). Ces nouvelles données suscitent de l’espoir pour l’accès à des médicaments adaptés aux enfants et adolescents dans les pays à ressources limitées. Ils permettront de réduire le train d’avance pris par le développement des ARV pour adultes. Il reste cependant des questions cruciales à résoudre. Les enfants, les adolescents, les familles et les acteurs du soin font face à une réalité quotidienne : les ruptures d’ARV. Si les causes en sont souvent connues, les dysfonctionnements persistent, entraînant souvent des changements de molécules, avec leur lot de conséquences : les mères doivent se déplacer plusieurs fois dans des centres de santé pour récupérer un traitement délivré au compte-goutte, ce qui engendre des frais, de l’épuisement moral et une perte de revenus quand elles gèrent un petit commerce pour survivre... Sans parler des conséquences psychologiques et thérapeutiques. Les ARV de deuxième ligne sont encore difficiles d’accès dans certains pays, et la variété de combinaisons étant limitée, les prescripteurs se restreignent et réservent des molécules pourtant recommandées en première ligne pour une utilisation en deuxième ligne. La liste des difficultés est longue, aussi les efforts doivent être renforcés pour améliorer définitivement le sort des enfants infectés. (Source Sidaction) |
Une étude prometteuse dévoilée Vendredi soir, les résultats d’une fascinante étude de l’Agence nationale de recherche sur le Sida (ANRS) ont été publiés. Elle surveille une cohorte de malades, traités très tôt après leur infection, qui ont arrêté leur traitement... Et rien. Ils sont porteurs du virus, mais leur organisme arrive à le contrôler, et à empêcher sa multiplication. Si on arrive à comprendre pourquoi et comment, ce sera une grande avancée, notamment pour la mise au point d’un vaccin. « Travailler au niveau européen, c’est essentiel... c’est aussi pour les chercheurs avoir des partenaires, une culture commune et faire partie de cette multitude qui nous sera nécessaire pour exister dans le 21 ème siècle au niveau de la recherche », a déclaré la ministre française de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, lors d’une conférence de presse. C’est aussi dans cet esprit que la France a conclu un accord de partenariat scientifique avec les États-Unis, signé durant la conférence entre l’Agence nationale de recherche sur le Sida et les hépatites virales (ANRS) et les Instituts nationaux de la santé américains (NIH). Dans son entourage, on a expliqué qu’il s’agissait d’un nouveau volet d’un accord de partenariat remontant à 1995. Cette nouvelle étape porte sur « l’objectif scientifique d’arriver à éradiquer le VIH » dans le cadre de l’initiative internationale dévoilée jeudi dernier par Françoise Barré-Sinoussi, Nobel de Médecine pour la co-découverte du VIH. Il porte sur des projets communs pour mettre en place concrètement des études et des financements. Mme Fioraso a aussi jugé « qu’il y avait un besoin de simplification » dans la structure des différents organismes de recherche, et ce, « sans sacrifier la recherche et sa diversité ». Selon elle, la France se situe au deuxième rang mondial pour la recherche sur le Sida. Dans son entourage, on a précisé que le budget annuel français consacré à la recherche sur le VIH est d’environ 110 millions d’euros. Enfin, la ministre a expliqué que dans un contexte de contrainte budgétaire, il allait falloir « faire des choix, arbitrer ». Mais elle a dit « ne pas être inquiète sur les recherches qui doivent être menées par l’ANRS ». « Je pense au contraire qu’elles sont suffisamment prometteuses pour qu’on les encourage » , a jugé la ministre. |
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