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Manifestation contre l’utilisation des pesticides
16 février 2006
À l’appel de plusieurs associations de défense de l’environnement, une cinquantaine de personnes ont manifesté devant la préfecture hier pour protester contre l’utilisation massive de pesticides chimiques pour lutter contre la prolifération des moustiques vecteurs du chikungunya.
"Protégeons notre environnement", "Pitié pour notre écosystème", "Oui aux insecticides biologiques". Inscrits sur des pancartes ou sur des banderoles, les slogans protestant contre "l’épandage massif" des pesticides pour venir à bout de l’aedes albopictus ont fleuri ce mercredi matin devant les grilles de la préfecture. Des cadavres de caméléons et d’oiseaux reposent dans un cercueil en verre avec pour épitaphe "chronique d’une mort annoncée".
Plusieurs associations de défense de l’environnement avaient appelé à la manifestation. En tenant compte de la levée de boucliers contre les anti-pesticides chimiques, des centaines d’appels sur les ondes radio et des lettres aux journaux que leur utilisation génère, on pouvait s’attendre à une forte mobilisation. En fait, une cinquantaine de personnes ont fait le déplacement.
Parmi elles, une délégation de la Chambre d’agriculture. "Notre présence est logique. Nous nous sommes déjà inquiétés de la mort des abeilles à la suite de l’épandage des pesticides", note Guy Derand, président de la Chambre d’agriculture. Il ajoute : "les planteurs qui pratiquent l’agriculture traditionnelle, majoritaires, utilisent déjà pour protéger leurs fruits et légumes des pesticides de même type que ceux pulvérisés contre les moustiques. Il y a donc un problème de surdosage qui se pose pour ces productions. Des questions se pose également sur les effets que les pesticides chimiques auront sur les animaux d’élevage et domestiques. Il faut que les pouvoirs publics rassurent la population et lui donnent le plus d’informations possibles".
Totalement contre l’utilisation des produits chimiques, Guy Derand prône l’utilisation du BTI, un larvicide biologique pour les larves de moustiques, mais totalement inoffensif pour l’homme, les animaux et les insectes autres que l’aedes albopictus.
"Se concentrer sur les larves"
À la question de savoir comment se débarrasser des moustiques adultes - seuls les pesticides chimiques sont efficaces contre eux -, Jean-Pierre Espéret (Verts Réunion) dit simplement : "il faut utiliser un autre produit". Mireille Jolet (groupement des agriculteurs bio) est plus explicite. "Il faut se concentrer sur la lutte contre les larves en les détruisant avec des produits bio. Laissons de côté la lutte contre les moustiques adultes puisque l’on nous dit que nous allons être tous contaminés".
Jocelyne Lauret, présidente du Comité du tourisme, est d’autant plus favorable à cette option que "les moustiques adultes, aussi agressifs soient-ils, ont une durée de vie limitée". Elle insiste également sur la nécessité d’une protection individuelle à base d’huiles essentielles. "Mais cela à un coût, c’est la raison pour laquelle il faut aider la population afin qu’elle ait accès à ces produits sains", remarque Jocelyne Lauret.
À ce sujet, la présidente du Comité de tourisme a été "particulièrement choquée" par les propos du préfet. "Hier (mardi - nldr) au cours de la réunion avec le monde économique, j’ai demandé au préfet des informations sur les répercussions que les pesticides chimiques pourraient avoir sur notre écosystème. Sa réponse a été "nous sommes en guerre, notre préoccupation n’est pas de protéger l’environnement". C’est inadmissible".
Une délégation de manifestants a été reçue pendant plus d’une heure en préfecture par Michel Giordano, adjoint au chef de cabinet du préfet. "Nous avons notamment demandé l’arrêt immédiat la pulvérisation des pesticides chimiques et l’utilisation du BTI", indique Mireille Jolet en ajoutant, "il faut absolument arrêter d’empoisonner La Réunion. Car en ce moment des gens sont soignés pour des arthrites à la suite du chikungunya, mais dans quelques années, on sera peut-être obligés de soigner des cancers déclenchés par les produits".
La manifestation s’est poursuivie dans l’après-midi. Danyèl Waro et plusieurs artistes ont improvisé un kabar. À noter parmi les manifestantes la présence de deux mères de famille de Saint-Benoît verbalisées par les gendarmes ce dimanche pour avoir refusé de laisser entrer dans leur cour les brigades de démoustication. Elles encourent 3.750 euros d’amende et 3 mois de prison.
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