Lutte contre le SIDA

Plaidoyer de l’ONUSIDA pour le maintien des contributions financières

26 mars 2009

La directrice régionale de l’ONUSIDA, Dr Meskerem Grunitzky Békélé, a exhorté, le 17 mars dernier, les gouvernement africains ainsi que les partenaires au développement et responsables des autres mécanismes de financement, en particulier la Banque mondiale et le Fonds mondial, à maintenir leurs contributions financières afin de permettre aux pays africains d’atteindre les objectifs fixés dans leurs plans stratégiques nationaux.

« Pour réussir, nous devons mettre l’accent sur les résultats des pays, bâtir des partenariats stratégiques et initier des approches innovatrices de mobilisation et de pérennisation des ressources », a souligné Mme Békélé à l’ouverture du deuxième forum national des partenaires de lutte contre le SIDA au Sénégal.

Elle a indiqué que la pandémie du SIDA reste une préoccupation urgente, relevant que les défis de la pérennisation et du passage à l’échelle d’une réponse effective demeurent énormes en cette période de crise financière.

Elle a souligné que le Sénégal, comme les autres pays de la région, doit doubler d’effort pour maintenir une prévalence faible et contenir la propagation de la pandémie, ajoutant qu’en 2007 le nombre de personnes qui recevaient les antirétroviraux (ARV) était estimé à plus de deux millions en Afrique, alors que chaque année, le nombre de nouvelles infections à VIH dépasse le nombre de ceux qui reçoivent les ARV.

« Si nous voulons maintenir cette prévalence il nous faut l’abnégation et un travail de fond sans relâche dans la lutte », a-t-elle ajouté, avant d’expliquer que pour garantir leur pertinence, les stratégies de la réponse nationale doivent se fonder sur le contexte épidémiologique spécifique du pays et tenir compte des déterminants qui favorisent la propagation.

VIH/SIDA

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