Application d’une loi votée par les parlementaires UMP

Plus de 1000 médicaments vendus plus chers : Didier Robert vote pour

4 mai 2011, par Manuel Marchal

Depuis lundi, plus d’un millier de médicaments voient leur taux de remboursement diminuer. Au lieu de 35%, la prise en charge est de 30%. Voilà une nouvelle illustration de la casse sociale pratiquée par le gouvernement. C’est aussi une question à laquelle Didier Robert, parlementaire en mission, devra répondre : pourquoi ne s’est-il pas opposé à cette nouvelle restriction du droit aux soins ?

En pleine crise, voici une information qui va encore accentuer les difficultés des personnes les plus démunies. En effet, depuis lundi, une mesure publiée le mois dernier au "Journal officiel" est entrée en vigueur. Il s’agit de la baisse du taux de remboursement de plus d’un millier de médicaments.
Identifiés par une vignette bleue, ces traitements ne seront plus couverts qu’à hauteur de 30% par l’Assurance maladie contre 35% auparavant. Cela signifie donc que le patient ou la mutuelle à laquelle il cotise devra payer 70% de sa poche.
Cette mesure est une conséquence de la loi de financement de la Sécurité sociale. Elle avait été votée en novembre dernier par l’Assemblée nationale. Parmi les 330 députés qui ont voté pour figurait Didier Robert.
Ce dernier porte donc une responsabilité dans cette nouvelle attaque portée contre le droit aux soins des plus démunis. Car les médicaments concernés sont bien connus : Advil, Spasfon ou Voltarène… à cela s’ajoutent les spécialités homéopathiques.
Loin des opérations de com’, la réalité est implacable, comme pour la suppression de la retraite à 60 ans, Didier Robert n’a pas hésité à voter pour la casse sociale, et contre les Réunionnais.
Maintenant, il lui reste à s’expliquer auprès de la population. Pourquoi a-t-il voté une augmentation du prix de plus de 1.000 médicaments ?

M.M.

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