
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Bilan de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) sur les maladies causées par des environnements à risques
19 juin 2006
Près du quart de toutes les maladies sont dues à une exposition environnementale, relève une étude de l’Organisation mondiale de la santé. L’OMS propose une série de recommandations pour protéger les victimes de ces tragédies, en particulier les jeunes enfants des pays du Sud.
"Une collaboration avec des secteurs tels que ceux de l’énergie, des transports, de l’agriculture et de l’industrie est cruciale pour améliorer les causses environnementale profondes de la mauvaise santé", affirme l’OMS.
Jusqu’à 24% des maladies dans le monde sont causés par des expositions environnementales qui peuvent être évitées. Des interventions bien ciblées peuvent prévenir l’essentiel de ces risques liés à l’environnement, comme le montre un rapport rendu public jeudi dernier par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Ce rapport estime que plus de 33% des maladies qui touchent des enfants de moins de 5 ans sont causées par des expositions environnementales. En prévenant les risques liés à l’environnement, on pourrait sauver près de 4 millions de vies par an, surtout dans les pays en développement.
Interactions
Le rapport, intitulé “Prévenir les maladies par des environnements salubres - vers une évaluation de la charge des maladies environnementales”, constitue l’étude la plus complète et la plus systématique jamais entreprise sur la manière dont des risques environnementaux évitables favorisent l’apparition de toute une série de maladies et de lésions. En mettant l’accent sur les causes environnementales de la maladie, et sur la façon dont diverses maladies sont influencées par des facteurs liés à l’environnement, cette analyse ouvre de nouvelles perspectives à la compréhension des interactions entre l’environnement et la santé.
Le rapport estime que plus de 13 millions de décès sont dus annuellement à des causes environnementales évitables. Près du tiers des décès et des maladies qui surviennent dans les régions les moins développées sont provoqués par l’environnement. Plus de 40% des décès des suites du paludisme et environ 94% des décès provoqués par des maladies diarrhéiques, 2 des principaux tueurs d’enfants au niveau mondial, pourraient être évités par une meilleure gestion de l’environnement.
Il est possible d’agir
Les 4 principales maladies influencées par un environnement de mauvaise qualité sont la diarrhée, les infections des voies respiratoires inférieures, différentes formes de lésions involontaires et le paludisme. Les mesures qu’il serait possible de prendre dès maintenant pour réduire la charge de maladie liée à l’environnement incluent notamment la promotion d’un stockage sans danger de l’eau dans les logements ainsi que d’une meilleure hygiène ; l’utilisation de combustibles plus propres et moins dangereux ; l’amélioration de la sécurité du milieu bâti, une utilisation et une gestion plus judicieuses des substances toxiques à domicile et sur le lieu de travail ; une meilleure gestion des ressources en eau.
"Pour la première fois, ce nouveau rapport révèle comment et dans quelle mesure certaines maladies et lésions spécifiques sont influencées par des risques liés à l’environnement", a expliqué le Dr Maria Neira, directrice à l’OMS du Département Santé publique et environnement. "Il montre aussi très clairement les bénéfices qu’apporterait tant à la santé publique qu’à l’environnement en général une série d’investissements directs et coordonnés".
"Parvenir à un développement qui soit durable"
"Le rapport publié aujourd’hui (jeudi dernier- NDLR) représente une contribution majeure aux efforts en cours pour mieux définir les liens entre environnement et santé", a déclaré le Dr Anders Nordström, Directeur général de l’OMS par intérim. "Nous avons toujours su que l’environnement avait une très profonde influence sur la santé, mais ces estimations sont les meilleures qui aient été réalisées jusqu’à présent. Elles nous aideront à démontrer qu’investir de manière avisée dans la création d’environnements favorables, peut constituer une stratégie efficace pour améliorer la santé et parvenir à un développement qui soit durable".
Cette recherche, qui est notamment basée sur un examen approfondi de la littérature ainsi que d’études menées par plus de 100 experts du monde entier, identifie des maladies spécifiques qui sont influencées par des risques environnementaux bien connus, et précise dans quelle mesure elles le sont. "Elle porte strictement sur des risques environnementaux sur lesquels il est possible d’agir. On peut également voir où des mesures sanitaires préventives combinées avec une meilleure gestion de l’environnement sont susceptibles d’avoir les plus grandes répercussions", explique le Dr. Neira, Directrice à l’OMS du Département Santé publique et environnement. Elle précise que "nous disposons en effet d’une liste des problèmes prioritaires en matière de santé et d’environnement auxquels nous devons nous attaquer de la manière la plus urgente".
Pollution, paludisme et accidents de la route
Selon le rapport de l’Organisation mondiale de la santé, les maladies liées à l’environnement qui représentent la plus grande charge annuelle totale en termes de mortalité, de morbidité et d’incapacité, ou d’années de vie ajustées à l’incapacité (DALY) sont :
- La diarrhée (58 millions de DALY par an ; 94% de la charge de maladie diarrhéique), provoquée essentiellement par de l’eau insalubre ou des mauvaises conditions d’assainissement et d’hygiène.
- Les affections des voies respiratoires inférieures (37 millions de DALY par an ; 41% de tous les cas enregistrés dans le monde) essentiellement à cause de la pollution de l’air, intérieure et extérieure.
- Les lésions accidentelles autres que les blessures à la suite d’accidents de la route (21 millions de DALY par an ; 44% de tous les cas enregistrés dans le monde), classification qui inclut toute une série d’accidents du travail et industriels.
- Le paludisme (19 millions de DALY par an ; 42% de tous les cas enregistrés dans le monde), surtout comme conséquence de faibles ressources en eau, ainsi que de mauvaises conditions de logement et d’utilisation de la terre arable qui ne permettent pas de réduire les populations de vecteurs de manière efficace.
- Les traumatismes provoqués par des accidents de la route (15 millions de DALY par an ; 40% de tous les cas enregistrés dans le monde), essentiellement en raison d’un aménagement urbain déficient ou de systèmes de transport inadaptés à l’environnement.
- La maladie pulmonaire obstructive chronique, maladie à évolution lente caractérisée par une perte graduelle de la fonction pulmonaire (12 millions de DALY par an ; 42% de tous les cas enregistrés dans le monde) qui résulte essentiellement de l’exposition à des poussières et à des fumées sur le lieu de travail ainsi qu’à d’autres formes de pollution atmosphérique intérieure et extérieure.
- Les affections périnatales (11 millions de DALY par an ; 11% de tous les cas enregistrés dans le monde).
La route tue 1 demi-million de personnes par an
La plupart des maladies déclenchées par l’environnement se classent aussi parmi celles qui tuent le plus, même si c’est dans un ordre de mortalité légèrement différent. Parmi les victimes de ces maladies, on compte notamment :
- 2,6 millions de décès annuels par maladies cardio-vasculaires
- 1,7 million de décès annuels par maladies diarrhéiques
- 1,5 million de décès annuels par infections des voies respiratoires inférieures
- 1,4 million de décès annuels par cancers
- 1,3 million de décès annuels par maladie pulmonaire obstructive chronique
- 470.000 décès annuels des suites d’accidents de la route
- 400.000 décès annuels des suites de lésions accidentelles
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