
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
L’alternative biologique sous toutes ses formes
13 juin 2006
À La Réunion, c’est la société COROI SREPC, implantée au Port, qui importe le Vectobac, larvicide biologique à base de Bti utilisé par les autorités sanitaires. Micro granulés à diluer dans l’eau, granulés à répandre comme de l’engrais : la société propose différentes formulations, mais ne se fait pas de publicité. S’il fallait fournir demain les foyers réunionnais, elle pourrait le faire.
L’activité de votre société est centrée sur l’importation de produits chimiques. Pourquoi vous êtes-vous tourné vers l’alternative biologique ?
- Nous prônons une utilisation raisonnée des pesticides agricoles dans le cadre d’une agriculture durable. Pour le chikungunya aussi, nous parlons de lutte raisonnée. Face à l’ampleur de la crise, en octobre 2005, nous avons interpellé les autorités sur la nécessité d’une approche durable et biologique, la bonne technique étant, vu l’importance de la zone à traiter, d’intervenir à la fois sur les adultes et sur les larves. Il nous est apparu aberrant de constater que la DRASS ne se concentrait que sur la lutte adulticide, en utilisant d’ailleurs un produit chimique qui doit être prochainement retiré du marché. Certes, il fallait répondre à l’urgence, mais si la santé humaine reste un impératif majeur quand on a le choix d’un produit biologique aussi efficace qu’un produit chimique, il ne faut pas hésiter. Nous n’avons été entendu qu’en février, lorsque la mortalité de certains reptiles a augmenté. L’approche a alors été revue.
Quel(s) produit(s) biologique(s) importez-vous ? Et sous quelle(s) forme(s) ?
- Nous importons le Vectobac, le seul bacille homologué, fabriqué aux États-Unis et distribué par la société Valent Bio Sciences, installée en Suisse. Au début, on a importé le produit dans sa forme liquide puis peu à peu d’autres formulations, comme le Water Granular, des micro granulés à diluer dans de l’eau pour pulvérisation, ont été validés. Dans le cadre de l’opération “Un bouquet en toute tranquillité” que nous avons engagé avec la Chambre d’Agriculture, nous avons fait venir des centaines de milliers de pastilles de Vectobac que nous avons distribuées aux horticulteurs pour la Fête des Mères. Touchés de plein fouet par la crise, suite aux recommandations de remplacer l’eau des vases à fleurs par du sable, leurs ventes de fleurs coupées et en pots ont diminué. En donnant à chaque bouquet acheté une pastille, l’eau des vases est traitée pendant au moins une semaine voire un mois si les fleurs ne sont pas trop exposées à la lumière, car le bacille y est sensible. On va continuer cette opération.
Pourquoi ne pas l’étendre aux particuliers ?
- Ces comprimés viennent d’Italie. Ils ne sont pas encore homologués en France et ne peuvent donc être commercialisés. Ce sera certainement fait d’ici septembre, car une pastille est composée de micro granulés compactés qui eux sont homologués. Trois quarts du Vectobac vendu en Italie le sont en pastilles. Par contre, nous avons revu les conditionnements des produits qui n’étaient pas adaptés à la vente aux particuliers pour proposer soit des seaux de 2,5 kgs de micro granulés à diluer dans de l’eau pour traiter 2,5 hectares, ce qui correspond assez bien aux besoins des structures touristiques, soit des seaux de 2 kgs de granulés qui s’appliquent comme de l’engrais et qui permettent de traiter 2500 mètres carrés de surface. C’est très bien pour des arbres qui ont des connexions d’eau à leurs aisselles.
Est-ce, selon vous, le prix des insecticides biologiques qui freine leur diffusion ?
- Nous, nous sommes importateurs, nous ne vendons pas aux particuliers, mais aux jardineries, aux libres-services agricoles. Avec les quantités de Vectobac que nous importons, on ne peut pas dire que ce soit le prix qui dissuade : 35 euros pour un pot de plus de 2 kgs reste très raisonnable. De plus, la lutte larvicide coûte moins cher que l’adulticide, car on consomme moins de produits et centre mieux l’action sur les gîtes. Je pense en fait qu’il faut communiquer. Pour que la lutte marche, il faut que les gens se l’approprient et pour qu’elle s’inscrive dans la durée, il faut passer par le larvicide biologique. Si cette solution ne comporte aucun risque d’utilisation, il est important d’en comprendre le fonctionnement pour bien l’utiliser. Si une diffusion à l’échelle de la population était envisagée, prévue à l’avance, nous n’aurions aucun souci à fournir La Réunion.
Entretien Stéphanie Longeras
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