Point chik

Pourquoi... Ne s’attaque-t-on pas aux causes plutôt qu’aux effets ?

28 août 2006

Chaque semaine, la Préfecture invite la presse à un rendez-vous pour faire le point sur l’épidémie du chikungunya. Si les 4 cas recensés dans la semaine du 14 au 20 août pourraient nous rassurer, nous sommes toujours inquiets par rapport à une éventuelle reprise de cette épidémie.

Pourquoi notre inquiétude ? Parce qu’à notre avis, on s’y prend mal. On s’attaque au mal par les effets et non par les causes. Il n’est pas dans notre propos de minimiser le travail que réalise le corps médical, réseau de médecins sentinelles y compris, ni le travail admirable auquel se dévouent des associations...

Mais, contrairement à ce qui se passe en métropole, où les zones à risques sont surveillées, scrutées et “passées au peigne fin” par des équipes nombreuses d’entomologistes, ici on se contente de "valider" les zones à risques par le dénombrement de personnes malades. Ainsi, on peut se demander comment sont déterminées les zones de lutte anti-vectorielle ?...

Pour l’instant, on “soigne” les effets, et on laisse de côté les causes... Il suffirait d’un rien pour remettre dans le bon ordre cette lutte. Engager quelques entomologistes (il y en a quelques-uns au chômage à La Réunion) et les mettre en chasse. Afin de déterminer efficacement où et comment s’attaquer à ces moustiques porteurs du chikungunya.

A.I.C.


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