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SNEP-FSU Réunion et la Sécurité sociale
17 septembre 2005
Nous reproduisons ci-après un communiqué du SNEP-FSU Réunion qui explique les conséquences de la privatisation de la sécurité sociale. Les intertitres sont de ’Témoignages’.
"L’ensemble des médias distille la peur en annonçant périodiquement un déficit-record de la sécurité sociale, avec cette fois, la complicité de la Cour des comptes !
Les dépenses sociales seraient trop élevées. Qu’en est-il exactement ?
Les dépenses de santé par habitant représentent 3.000 dollars en France, et en Allemagne, ce n’est pas excessif par rapport aux États-Unis où elles dépassaient 5.000 dollars par habitant en 2002. Pour des résultats moins bons ! (1).
Au pays du rêve américain, seules les personnes âgées et les plus pauvres, au total 16% de la population, reçoivent une aide publique. 8% seulement souscrivent des assurances privées. Quant aux autres, mieux vaut ne pas tomber malade. 45 millions d’Américains ne possèdent aucune couverture en matière de santé... D’ailleurs, leur espérance de vie est plus courte qu’en France. Un Américain a plus de chance de perdre son enfant à la naissance...
Autre éclairage, censuré par nos infos, les États-Unis consacrent 14% de leur PNB (richesses produites par le pays) aux dépenses de santé, contre un peu moins de 9% en France. Si comme aux USA, nous consacrions 14% de notre PNB au financement de notre sécurité sociale, elle présenterait un excédent de 64 milliards d’euros (soit 14 - 9 = 5% de notre PNB). Et cela, en permettant à chacun d’accéder à des soins de qualité.
L’échec du libéralisme
Ces chiffres montrent l’efficacité de notre système socialisé, et l’échec des systèmes de santé privatisés, purs produits du libéralisme, que le MEDEF et les politiciens à son service tentent de nous imposer.
En fait, le système de santé américain permet aux milieux financiers, en particulier aux assurances privées, de prélever, de façon parasitaire, des plus values sur les actes médicaux, ceci à pour effet d’augmenter le coût global de la santé...
Par contre, en France, les milieux financiers (compagnies d’assurances privées, banques) ne peuvent ponctionner de plus value significatives, du moins pas encore, sur la gestion de notre système de santé.
Pour comprendre le fonctionnement du financement de notre sécurité sociale, il faut savoir que notre salaire est composé de 2 parties : un salaire direct versé sur notre compte personnel et d’un salaire indirect ou socialisé, (cotisations sociales patronales) qui sert à financer notre santé, notre retraite... Il ne s’agit pas de charité patronale, mais bien de la part salariale qui représente le fruit de notre travail. Et c’est précisément cette part, le salaire socialisé, que la sphère financière voudrait s’accaparer. C’est le but que s’assignent ces fameuses réformes, qui loin d’être un sauvetage de la sécu ou des retraites, sont pour beaucoup d’universitaires chargés de recherche en économie, un véritable racket des salariés...
Stop à la désinformation
Le SNEP appelle ses adhérents et la population à se lever contre ces campagnes de désinformation et ces pseudos réformes. Sinon, un système de santé à 2 vitesses écrasera les plus démunis, qui ne pourront souscrire des assurances privées. De plus, celles-ci seront payées par le salaire direct, avec pour conséquence la diminution du pouvoir d’achat.
Déjà les publicités des banques et compagnies d’assurances vantant les avantages d’un complément de retraite et d’assurance maladie se multiplient à la télé et fleurissent sur les murs de nos villes... À méditer !
Mais, déjà avec nous, d’autres voix s’élèvent. Michael Moore, réalisateur américain, nous supplie de défendre notre système social, car il pourrait être une solution demain pour son pays. Malheureusement, les politiques libérales mises en œuvre depuis 30 ans ont détruit l’essentiel du modèle social français !
Pour quels résultats ?
Reste encore la sécurité sociale. Nos luttes pour la défendre seront un point d’appui pour reconstruire ce qui faisait la force de notre nation : l’économie mixte et nos services publics."
Bureau du SNEP Réunion
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