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15 juin 2010, par
En France, chaque année, environ 400 à 500 cas de syphilis sont déclarés. Dans notre île, cette infection sexuellement transmissible (IST) connaît une recrudescence, 21 cas de syphilis ont été recensés en 2008 et 35 cas en 2009.
Les acteurs de la santé sexuelle montent au créneau et appellent à la vigilance et au dépistage ; une campagne d’information a commencé hier afin de sensibiliser toute la population, personne n’est épargné.
Pendant longtemps, on a associé cette infection sexuellement transmissible aux personnes ayant des rapports homosexuelles et bisexuelles. Aujourd’hui, une enquête de la CIRE (Cellule interrégionale d’épidémiologie), rendue publique vendredi dernier, prouve bien que la syphilis est de retour dans notre île et n’épargne aucune catégorie de la population. « Huit cas de syphilis congénital ont même été recensés dont un cas de mort fœtal », précise Catherine Gaud, présidente de l’association RIVE.
C’est pourquoi les acteurs de la santé sexuelle (l’association RIVE, Sid’aventure, l’ARPS) se sont unis afin de sensibiliser les Réunionnais et de délivrer un message de vigilance auprès de la population. Une campagne de communication locale a été lancée hier pour informer de la recrudescence de la syphilis, ses modes de transmission, ses symptômes, ses conséquences sur la santé, son traitement et surtout la nécessité de la prévention et du dépistage. En effet, la syphilis, également appelée « la grande simulatrice », est une maladie qui peut passer inaperçue tout en se développant chez la personne atteinte. Cette dernière restant contaminante, risque de graves complications et peut même mourir si elle ne se traite pas.
Protection, sa mèm’ lé bon !
La syphilis est donc une infection qui s’attrape lors des rapports sexuels et particulièrement lors des rapports oraux. « Contrairement au SIDA qui se transmet dans des situations particulières, la syphilis se transmet très facilement, un simple contact suffit. La fellation sans protection est le mode de contamination le plus fréquent », poursuit Catherine Gaud. Il est donc essentiel de se protéger même lors des rapports oraux, d’où le thème de la campagne de communication basée sur la sucette.
« On a essayé d’instituer le fait que la protection c’est bon, bon pour soi et bon aussi au goût », explique la chargée de communication inter-associative.
Il faut savoir que la syphilis est une maladie silencieuse, « au début, vous avez des lésions génitales ou buccales qui ne sont pas douloureuses, à l’endroit même où la bactérie a touché le corps pour la première fois. Cela peut être dans la bouche, dans le vagin et on ne la voit pas. Ensuite, vous avez des éruptions cutanées sur la paume des mains et sous la plante des pieds. C’est ce qui pousse les personnes à consulter. Et enfin, dernier stade, les lésions deviennent plus importantes sur tout le corps et même au niveau cardiaque et cérébrale. On peut donc en mourir si on n’est pas traité », explique le Dr Marion Patoureau du centre Dépist de l’Ouest.
Mais attention, il n’est jamais trop tard, des traitements simples, indolores et très efficaces existent.
Les acteurs de la santé sexuelle misent donc sur la prévention et le dépistage. Financée par l’ARS, le Conseil général et le Ministère de l’Outre-mer, la campagne de communication locale repose sur plusieurs supports. Des spots TV de 18 secondes seront diffusés sur les deux chaines locales pendant 15 jours. Les spots radio seront orientés sur 3 axes : la prévention, le dépistage et la syphilis congénitale. Des affiches seront distribuées aux acteurs de la santé. 15.000 flashs cards seront disponibles chez tous les partenaires. L’objectif est d’amener toute la population à se faire dépister.
« Nous allons réfléchir également à une politique de dépistage, notamment chez les femmes enceintes. En effet, la syphilis entraine un retard de croissance et intellectuel chez l’enfant et provoque même la mort du nouveau-né dans 10% des cas ». Des actions de proximité seront menées dans les collèges, lycées et même dans les prisons. En effet, le milieu carcéral n’est pas épargné par cette maladie.
Cette campagne de communication locale est la première phase des campagnes de lutte contre les IST 2010-2011. Suivra en fin d’année la campagne contre le Sida et mi-2010 la lutte contre les chlamydiae.
Sophie Périabe
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