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Huguette Bello interroge à nouveau le gouvernement sur l’épidémie de chikungunya à La Réunion
23 février 2006
La séance des questions du mardi 21 février ayant été interrompue, Huguette Bello n’a pas pu intervenir mardi comme prévu initialement. C’est donc hier qu’elle a pu interroger le ministre de la santé et des solidarités sur l’évolution de l’épidémie de chikungunya à La Réunion.
Elle a notamment interrogé Monsieur Xavier Bertrand sur :
- les difficultés d’accès aux produits répulsifs,
- sur les produits utilisés pour la démoustication,
- sur les mesures à prendre pour protéger, autant que possible, les femmes enceintes,
- sur les risques d’une surmortalité due au chikunguyna
Elle a également demandé :
- le classement, au niveau national, de La Réunion en "zone de catastrophe sanitaire"
- la reconnaissance, par les instances européennes, de l’état de "catastrophe régionale hors du commun" tel que prévu par le Règlement des Communautés européennes du 11 novembre 2002.
On lira ci-après le texte intégral de la question posée par Huguette Bello au gouvernement.
Question orale au gouvernement d’Huguette Bello
Ma question s’adresse à Monsieur le Ministre de la Santé.
Elle porte à nouveau sur l’épidémie de chikungunya qui frappe La Réunion pour la première fois, mais avec une intensité rarement atteinte ailleurs. Chaque semaine au moins vingt-cinq mille nouveaux malades. Plus de 15% de la population a déjà été touchée alors que le pic de l’épidémie ne semble pas avoir été encore atteint. Plus de cinquante décès. Hier encore, nous avons appris qu’une enfant de dix ans a succombé. Il est vrai que La Réunion souffre.
1) Souffre et ne comprend pas qu’un an après l’apparition de cette maladie dans l’île, l’accès aux répulsifs destinés à la protection individuelle soit encore si problématique. En l’absence de vaccin et de traitement préventif, ces anti-moustiques sont pourtant indispensables pour contenir l’épidémie.
2) S’ajoutent à cela plusieurs inquiétudes graves.
D’abord, l’inquiétude créée par l’utilisation massive, pour la démoustication, de produits toxiques dont les effets sur la population et l’environnement sont très préoccupants. Le nouveau protocole de lutte anti-vectorielle fait davantage appel aux insecticides d’origine biologique ; toutefois, leur utilisation n’étant que partielle, les risques de toxicité ne sont pas écartés pour autant.
Autre inquiétude après l’annonce d’une surmortalité dont le chikungunya pourrait être la cause. Les conclusions de l’analyse confiée à l’Institut de veille sanitaire sont impatiemment attendues dans l’île.
Inquiétude encore, celle que suscitent les multiples pathologies atypiques développées par les malades, en particulier la transmission materno-fœtale du virus.
Une équipe de chercheurs vient d’être dépêchée pour étudier cet aspect de l’épidémie, repéré à La Réunion depuis le mois d’octobre, et qui n’a jamais été répertorié jusqu’ici dans la littérature médicale. Cette incertitude scientifique, les risques de séquelles pour les bébés ainsi que l’angoisse des futures mères, doivent conduire, en vertu du principe de précaution, à offrir aux femmes enceintes qui travaillent à La Réunion la possibilité d’interrompre leur activité professionnelle le temps de cette épidémie sans que leurs employeurs en soient pénalisés.
3) Cette crise sanitaire, on le sait, a des conséquences dans bien des domaines. Tous les secteurs sont concernés. Des mesures d’urgence sont prises pour faire face aux difficultés immédiatement repérables. C’est la vie de la société réunionnaise, dans son ensemble, qui s’en trouve affectée.
Ne devrait-on pas envisager, Monsieur le Ministre, de déclarer, au niveau national, le département de La Réunion "zone de catastrophe sanitaire" et de faire reconnaître, par les instances européennes, l’état de "catastrophe régionale hors du commun" prévu par les textes depuis 2002 ?
Une réponse concertée et durable pourrait ainsi être apportée tant aux effets déjà visibles de cette épidémie qu’à ses conséquences lointaines.
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