Rectificatif

5 juillet 2006

Jean Saint Marc nous fait remarquer à juste titre une erreur que nous avons commise, le lundi 3 juillet, dans la saisie de son article "Pas de Bti pour les Réunionnais : Ça coûte trop cher". Une manipulation malencontreuse a transformé un épidémio-entomologiste antillais, M. André Yébakima, en un insecticide.
Il fallait lire : "À La Réunion les autorités s’obstinent dans l’application du protocole Yébakima et refusent d’en constater l’échec pourtant inscrit dans les chiffres hebdomadaires dont elles disposent."
Nous prions Jean Saint Marc, ainsi que nos lecteurs, d’accepter nos excuses.

Ce rectificatif est d’autant plus important - comme nous le fait remarquer par ailleurs Jean Saint Marc - qu’en "Afrique centrale, par exemple, ou au Kenya, sévissent d’autres Yébakimas qui, sans doute pris dans la main des trusts chimiques, refusent d’utiliser le Bti et sont à l’origine de catastrophes écologiques et humaines dont on commence à peine à évaluer l’ampleur. (...) Nous (et singulièrement moi) n’avons pas ménagé M. Yébakima durant son séjour. Séjour qui fut d’ailleurs écourté lorsque j’ai prouvé à la Présidente du Conseil Général - rapport scientifique à l’appui - qu’il utilisait un pesticide extrêmement dangereux - le fénitrothion - y compris pour traiter l’intérieur des maisons alors que cela est formellement interdit. Ce pesticide fera l’objet d’une interdiction officielle dans les 25 pays de l’UE à compter du 1er septembre 2006. C’est à la suite de cette éviction que le fénitrothion a été banni et remplacé par le Bti (contre les larves) et le deltaméthrine (contre les adultes)."


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