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Indice de la nette aggravation de la situation sanitaire en France
2 septembre 2020, par
En France, des passagers voulant se rendre à La Réunion ont attendu plus de 3 jours le résultat à leur test de dépistage, sésame indispensable pour embarquer. L’aggravation de la crise sanitaire en France rend plus long les délais, et les Réunionnais ne sont pas prioritaires. En conséquence, 200 personnes étaient bloquées à Orly hier. Pour le moment, aucun test de dépistage n’est demandé à un passager voulant se rendre en France. Mais si la situation sanitaire de La Réunion continuait à se dégrader, une telle mesure pourrait bien entrer en vigueur. Les tests à La Réunion seraient-ils en nombre suffisant pour que les Réunionnais ne soient pas contraints de subir une quarantaine à leur arrivée en France ?
L’aggravation de la crise sanitaire en France a eu une conséquence directe hier pour 200 Réunionnais. Conformément au protocole sanitaire mis en place par Paris, ils devaient présenter le résultat négatif d’un test de dépistage 72 heures avant le départ. Ils se sont tous acquittés de cette tâche, mais les laboratoires de la région parisienne font face à une demande toujours plus importante d’analyses de test. En conséquence, le délai pour connaître le résultat s’allonge.
Faute de présentation d’un résultat négatif au test, ces passagers n’ont pas pu embarquer dans l’avion pour lequel ils avaient payé leur billet. Leur retour est donc retardé.
Pour leur permettre malgré tout de revenir à La Réunion dès que possible, une tente a été installée dans l’aérogare afin de tester tous les passagers concernés pour qu’ils puissent avoir une réponse dans la journée au aujourd’hui.
Ce nouvel épisode de la crise sanitaire rappelle que désormais, les laboratoires sont sous tension en raison de la seconde vague de la pandémie de coronavirus en France.
Dans ces conditions, il est clair également que les Réunionnais qui veulent rentrer dans leur île ne sont apparemment pas prioritaires. Les délais risquent donc de s’allonger.
A La Réunion, c’est la même tension. En effet, depuis que le protocole sanitaire prévoyant un test facultatif une semaine après l’arrivée pour tous les passagers, les autorités sanitaires n’ont pas été capables de mobiliser suffisamment de moyens pour tester toutes ces personnes. Or, quand ils ont été effectués, ces tests ont permis de constater combien ils étaient indispensables, puisque le taux de positivité à ce contre-test était de 33 pour 10.000 passagers, selon la dernière communication officielle de l’ARS. Cela signifie que les autorités sanitaires ne savent pas combien de personnes porteuses du coronavirus ont été lâchées au contact de la population. Cette situation dure depuis le 11 juillet, et il est difficile de nier qu’elle n’ait pas contribué à l’explosion de la COVID-19 à La Réunion.
Pour le moment, aucun test de dépistage n’est demandé à un passager voulant se rendre en France. Mais si la situation sanitaire de La Réunion continuait à se dégrader, une telle mesure pourrait bien entrer en vigueur. En effet, le gouvernement français n’hésitera pas à prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher l’arrivée de cas importés de La Réunion.
Reste à savoir si les capacités de test seraient suffisantes à La Réunion pour plus de 1.000 personnes supplémentaires par jour. Sinon, il est clair que la quarantaine attendra les Réunionnais. Si la France dispose de suffisamment de moyen pour tester les passagers venant de notre île, alors cette quarantaine durera le temps de connaître le résultat. Si ce n’est pas le cas, alors ce sera deux semaines de quarantaine pour les Réunionnais à leur arrivée en France.
M.M.
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