SAIPER UDAS : « Enseigner et être élève sous COVID 19 »

31 octobre 2020

Prévu pour le 1er septembre le protocole sanitaire ministériel n’a protégé ni les élèves, ni leurs familles, ni les personnels et a contribué à l’augmentation du nombre de cas.

Par la suite, malgré cet accroissement des cas, le ministre n’a eu de cesse d’alléger ce protocole sanitaire alors que nous connaissons les effectifs d’élèves les plus hauts de l’Europe et que la distanciation physique n’était plus nécessaire car impossible à réaliser.

Et c’est ainsi que nous sommes passés d’un cas à trois cas positifs pour obtenir des fermetures et qu’ainsi à la fin du mois de septembre, l’école est devenue la première source de clusters.

A l’heure actuelle , aucune information ne nous est fournie sur le nombre de cas de personnels touchés. Nous avons seulement appris que les quelques masques fournis étaient toxiques et qu’aucune mesure véritablement efficace pour limiter les dégâts n’étaient prises : nettoyage, ventilation, division du nombre d’élèves accueillis… Des collègues sont décédés sans qu’aucune communication n’ait été faite à ce sujet.

Et, à nouveau, dans l’urgence, on nous annonce un protocole renforcé et le port du masque obligatoire pour les élèves à partir de six ans.

Avant d’être une question scientifique au vu des divergences de points de vue des médecins, il s’agit bien d’une question politique et de choix politiques … Exiger le port du masque pour les élèves est éminemment politique quand l’Etat s’avère incapable de les fournir, quand l’Etat s’avère incapable de mettre en place un véritable enseignement à distance, quand l’Etat ne fournit pas de savon ou de gel pour l’ensemble de la communauté éducative…

Le port du masque s’avère efficace sous conditions et ces conditions ne sauront être respectées par nos élèves , cessons de faire semblant d’appliquer des mesures dont on connaît l’inutilité médicale de fait et le danger putatif sur la psychologie et le bien être affectif. Ainsi, le port du masque semble en effet violer la Convention internationale des Droits de l’Enfant ratifiée par la France en 1990 ; il entrave au bon développement physique, psychosocial et moral des enfants, nuisant à leur santé et compromettant leur éducation et leur devenir dans la société.

SAIPER UDAS

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