Des signes de répit

Six décès « liés au chikungunya » depuis le début de l’année

17 avril

« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya », a indiqué Santé publique France, faisant état d’une amorce de baisse de l’épidémie avec environ 4900 cas pour la première semaine d’avril.

« Depuis le début de l’année, six décès survenus entre les semaines 11 et 13 chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya », a noté l’agence sanitaire publique.

L’agence sanitaire précise que plusieurs autres décès sont en cours d’investigation « quant à l’imputabilité du virus ». Le précédent bilan faisait état de deux morts liés au chikungunya transmis par le moustique tigre, qui entraîne de fortes fièvres et des douleurs articulaires.

« L’épidémie est toujours en cours avec 4913 cas confirmés » pour la semaine du 31 mars au 6 avril, contre près de 6300 la semaine précédente, mais les consultations en médecine de ville et les passages aux urgences « amorcent une baisse », a noté SpF.

Santé publique France appelle toutefois à la prudence. « Un recul de deux semaines supplémentaires est nécessaire pour confirmer ou non le passage du pic épidémique », a précisé cette dernière.

Depuis le début de l’année, plus de 33.000 cas ont été confirmés, mais le nombre réel est considéré comme beaucoup plus élevé, beaucoup de malades ne se faisant pas dépister.

Selon le directeur de l’Agence régionale de santé (ARS) de La Réunion, Gérard Cottelon, « plus de 100.000 » personnes pourraient avoir été touchées dans l’île de l’océan Indien, qui compte 900.000 habitants.

Depuis la reprise de l’épidémie en août 2024, 224 hospitalisations de plus de 24 heures ont été recensées sur l’île. Parmi ces cas, un quart des patients avait moins de six mois, et 46% plus de 65 ans, selon SpF, qui ajoute que 41 « cas graves » ont été enregistrés.

La région sud de l’île, la plus touchée par l’épidémie, montre des signes de répit car l’activité des urgences du CHU Sud a chuté de 22%, même si celles-ci représentent la majorité des passages aux urgences.


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