Epidémie de Chikungunya

Tendance à la baisse du nombre de cas de chikungunya

15 mai

Santé publique France confirmé la baisse du nombre de cas de chikungunya à La Réunion, tant en médecine de ville que dans les services hospitaliers.

Cette amélioration est à prendre avec prudence, en raison de jours fériés et des vacances scolaires, qui ont pu modifier les habitudes de consultation.

Entre la semaine 18 (28 avril au 4 mai) et la semaine 19 (5 au 11 mai), les consultations pour symptômes évocateurs de chikungunya ont chuté de 44%, passant de 14 300 à 8 000.

Depuis le début de l’année 2025, Santé publique France a estimé à 183 000 le nombre de consultations pour cette pathologie à l’échelle de l’île.

Le nombre de passages aux urgences a également diminué de 37% sur une semaine (254 en semaine 18 contre 161 semaine 19). Le pic avait été atteint en semaine 16 avec 389 passages. De plus, les hospitalisations post-urgences ont également diminué passant de 80 en semaine 16, puis 63 en semaine 18 et 32 en semaine 19.

Les enfants (0-18 ans) représentaient 40% des passages pour chikungunya. Les chiffres concernant ces deniers baissent aussi : 77 passages en semaine 19 contre 98 la semaine précédente, et 13 hospitalisations contre 20.

Tous les établissements enregistrent une diminution des cas. Le CHU Sud Réunion passe de 83 à 45 passages en une semaine (-46%). Dans l’Est, le GHER enregistre la baisse la plus remarquée en passant de 47 à 21 passages (-55%) en une semaine également.

Malgré cette amélioration, 35 décès sont actuellement en cours d’investigation, principalement chez des sujets âgés et comorbides. Les enquêteurs veulent savoir si le décès est imputable au chikungunya, concernant notamment le décès néonatal.

Ces décès sont susceptibles de ne pas apparaître dans le bilan final, si l’investigation a conclut à une absence de lien avec le chikungunya et d’autres pourront être déclarés ultérieurement.

Depuis le début de l’année, 12 décès survenus entre les semaines 11 et 17 ont été classés comme liés au chikungunya. 10 personnes ont directement perdu la vie à cause de la maladie et deux indirectement, selon le comité en charge de l’évaluation de l’imputabilité.

Ces décès sont survenus chez des personnes de plus 70 ans (min-max : 71-95 ans) porteuses de comorbidités (pathologies chroniques essentiellement).


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