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Il faudra attendre le 29 novembre pour le test négatif préalable à l’embarquement pour tous soit rétabli
26 novembre 2021, par
Le gouvernement a enfin admis que l’absence de contrôle sanitaire des passagers vaccinés contre la COVID-19 pose un problème de santé publique à La Réunion. Le test de tous les passagers avant l’embarquement en vigueur le 29 novembre est un premier pas pour la protection des Réunionnais, mais ce n’est pas suffisant. Des mesures doivent être prises pour tester tous les passagers à leur arrivée dans notre île et les placer en quarantaine dans l’attente d’un résultat négatif leur permettant ensuite de se mêler à la population en respectant les gestes barrière. Cela suppose d’espacer de plusieurs heures chaque arrivée de gros porteur en provenance de France, ou d’imposer une jauge ne dépassant pas 150 passagers par vol pour réduire cet espacement.
Suite à la recrudescence de l’épidémie de coronavirus, le ministère des Outre-mer a annoncé le retour des tests obligatoires pour tous pour les voyages à destination de l’outre-mer. Il faudra malgré tout attendre lundi 29 novembre pour que cette mesure de santé publique fasse force de loi.
Les personnes souhaitant donc se rendre à La Réunion devront justifier d’un résultat négatif de moins de 3 jours à un test PCR de dépistage. Cette disposition avait été abrogée uniquement pour les personnes vaccinées depuis le 4 octobre. Mais depuis cette date, La Réunion a vu se développer un nouveau rebond épidémique.
Cette décision a suscité des réactions négatives de la part de personnes vaccinées qui ont cru à la communication du gouvernement qui justifiait le « tout vaccin » pour arriver à un retour à la normale au plus vite. Se croyant totalement immunisés contre la COVID-19 parce qu’ils sont vaccinés, des voyageurs ont affiché leur désaccord.
« Si on est vacciné, on n’a pas encore besoin de faire les tests, ça suffit quoi ! ». « Ça rajoute encore une contrainte pour pouvoir voyager. Est-ce que c’est quand même nécessaire pour limiter un peu la propagation du virus, ça franchement, je ne sais pas », a rapporté Réunion Première.
Pour sa part, le député Philippe Naillet salue cette mesure de bon sens :
« C’est en effet par manque de contrôle et de suivi des voyageurs que la Covid-19 et ses variants sont entrés sur notre territoire. C’est aussi par cette même unique porte d’entrée que de nouveaux variants plus dangereux pourraient arriver. C’est pour cette raison que j’ai toujours prôné le maintien d’un test PCR en amont et l’instauration d’un test PCR obligatoire aux voyageurs venant de l’extérieur quelques jours après l’arrivée ».
Même son de cloche de la part du député Jean-Hugues Ratenon qui avait déjà demandé officiellement à plusieurs reprises les tests de dépistage pour tous les voyageurs venant à La Réunion :
« Si l’obligation du test PCR pour les touristes était toujours en vigueur est ce que les chiffres du COVID-19 à la Réunion auraient été les mêmes ? Je ne le pense pas ».
Cette décision permet de réduire la principale faille dans le dispositif de prévention de l’épidémie de coronavirus à La Réunion. En effet, à partir du moment où une personne peut justifier d’un schéma de vaccination complet, elle peut entrer sans aucun contrôle sanitaire à La Réunion. Le test obligatoire ne concerne en effet que les personnes non-vaccinées, qui doivent en plus justifier d’un motif impérieux pour prendre l’avion.
Or, il s’avère que chaque semaine, des dizaines de cas importés sont dénombrés. Difficile de dire que cela ne concerne que les personnes non-vaccinées qui ne peuvent venir à La Réunion pour un voyage d’agrément. La période durant laquelle les vaccinés pouvaient entrer sans contrôle a été d’ailleurs marquée par un pic de fréquentation de l’aéroport, avec les vacances scolaires et l’organisation du Grand Raid. Quelques semaines plus tard, plus de 1800 cas hebdomadaires sont à dénombrer parmi une population ayant pourtant un taux de vaccination de 75 %.
Cette mesure constitue un premier pas mais ne referme pas la faille que constitue l’aéroport. En effet, le test avant l’embarquement ne permet pas de s’assurer avec certitude de la non-contagiosité d’un passager quand il arrive dans notre île. C’est ce que rappellent les flambées épidémiques de l’an dernier succédant aux périodes de pointe du trafic aérien entre la France et La Réunion. A cette époque, un test négatif de moins de 72 heures était exigé.
Pour mieux protéger les Réunionnais de nouvelles épidémies, le test systématique de tous les arrivants avec isolement des passagers dans l’aéroport, puis transfert dans des bus dédiés vers un lieu où ils sont en quarantaine dans l’attente du résultat est un minimum. C’est ce qui a permis à Madagascar d’ouvrir ses frontières tout en évitant de connaître une explosion du nombre de cas comme à La Réunion. Mais un tel dispositif suppose un minimum d’organisation.
Selon différents témoignages, quand le Boeing 787 arrive de France à l’aéroport d’Ivato, il faut environ deux heures pour tester tous les passagers avant qu’ils se rendent dans les bus qui les attendent à la sortie de l’aérogare. C’est pour cette raison que les arrivées des avions sont espacées à Ivato. A La Réunion, ce sont plusieurs gros porteurs de plus de 400 passagers qui arrivent en quelques heures chaque matin.
Il faudrait alors espacer chaque vol d’au moins 4 heures pour tester tous les passagers, ce qui signifie un séjour prolongé de 4 heures dans l’aérogare avant d’embarquer dans les bus qui les emmèneront sur leur lieu de quarantaine où ils attendront le résultat du test. Si cela n’est pas possible, reste alors deux possibilités :
– pas de test à l’arrivée et transfert direct des passagers sur un lieu de quarantaine où ils devront rester isoler deux semaines pour être certain qu’ils ne sont pas porteurs du coronavirus. C’est la solution la plus sûre mais aussi la plus contraignante.
– limiter la jauge des avions à 150 passagers pour réduire l’espacement entre chaque vol afin de tester tout le monde à l’aéroport. Cette possibilité a aussi l’avantage de permettre une plus grande distance entre passagers dans l’avion afin de réduire le risque de transmission de la COVID-19 quand la cabine se transforme en restaurant au moment des repas, obligeant les passagers à enlever leur masque pour manger.
M.M.
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