Epidémie de Chikungunya

Trois décès supplémentaires confirmés

12 juin

Le nombre de nouveaux cas de chikungunya a baissé de moitié entre la dernière semaine du mois de mai 2025 et la suivante. Toutes les communes de La Réunion restent cependant concernées par cette épidémie de faible intensité, et 3 nouveaux décès ont été confirmés.

Santé Publique France a annoncé, le 11 juin 2025, trois nouveaux décès "indirectement" liés au chikungunya à La Réunion. Il s’agit de personnes âgées de 41 à 95 ans qui étaient déjà porteuses de maladies à risque.

23 Réunionnais ont succombé après avoir contracté la maladie depuis le début de l’épidémie en aout 2024. 27 autres décès sont en cours d’investigation afin de savoir si ils ont un lien avec le chikungunya est établi.

Le nombre de nouveaux cas de chikungunya continue en revanche de baisser dans le département. 345 recensés du 2 au 8 juin 2025, contre 728 la semaine précédente. Soit 53 749 cas depuis le début de l’année 2025.

Aucune commune n’est épargnée. Toutefois, Saint-Denis et Saint-Paul sont les secteurs les plus touchés, avec autour de 200 cas confirmés en 2 semaines pour chacune de ces communes.

Santé Publique France a indiqué avoir observé une diminution des indicateurs dans les 4 hôpitaux de La Réunion. De 52 passages aux urgences du 26 mai au 1er juin 2025, on est passé à 23 la semaine suivante. Le nombre d’hospitalisations a également chuté de 10 à 2 sur la même période.

La baisse se poursuit et est observable en médecine urbaine. En effet, les consultations de patients pour des symptômes suspects ne cessent de diminuer depuis 6 semaines consécutives. Elles ne représentent plus désormais que 2% environ de l’activité des cabinets.

Dans ce contexte, il est désormais recommandé aux professionnels de santé de confirmer biologiquement tout cas potentiel d’infection par le chikungunya.

En France hexagonale, 507 cas importés ont été identifiés entre le 1er mai et le 10 juin. Près de 90% d’entre eux provenaient de notre île. Les autres personnes contaminées revenaient de séjour à Maurice, Mayotte, Madagascar, le Sri-Lanka et l’Indonésie.

Aucune transmission secondaire n’a pu être confirmée à ce jour. Mais la surveillance y est renforcée depuis près de 6 semaines maintenant. La période de mai à novembre est en effet considérée comme la période d’activité du moustique tigre dans l’Hexagone.


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