Un peu de franchise, un zeste de transparence

8 août 2007

On l’appelle parfois, dans le domaine de la vie publique, donc de la politique, la transparence.

Les tractations - discrètes, de l’Europe, plus ostentatoires, car communicantes de la France sarkozyenne - qui ont abouti à la sortie des geôles libyennes du personnel médical bulgaro-palestinien, ce dont chacun se réjouit, ont manqué de transparence, comme il se doit, quand elles sont discrètes comme l’ont été celles de l’Europe ; elles ont manqué de franchise quand elles ont été accompagnées d’une pratique ostentatoire des paillettes de la communication, et surtout quand ce clinquant a peut-être dissimulé des marchandages moins reluisants. Bernard Kouchner est bien embêté, ça s’est vu à sa tête. L’Elysée part en Amérique (l’Oncle Sam a ses préférences) pendant que le Parlement, et c’est son rôle en démocratie représentative, son opposition, qui en rajoute (pour la "communication", elle a des modèles haut placés !), mais aussi la majorité, s’en émeuvent.
Transparence, franchise : on aimerait, nous, les citoyens et les républicains de base un peu malmenés ces temps-ci, y voir plus clair !

Plus claires sont les franchises, celles dont on parle peu en cette période de vacances, qui commencent à ouvrir des brèches dans le système de protection sociale.
Le 29 septembre, le Collectif national contre les franchises et pour l’accès aux soins pour tous appelle à une mobilisation générale à laquelle s’associent déjà non seulement l’Association des Médecins Urgentistes, l’Association Nationale des Médecins référents, des organisations syndicales (FSU, Syndicat de la Médecine Générale, Union Syndicale Solidaire...), mais aussi des partis politiques (MRC, PS, PCF...), des organisations humanitaires et philosophiques dont l’UFAL (Union des Familles Laïques), la fondation Copernic...
Nous aurons l’occasion d’en reparler puisque pendant les vacances, les gouvernements ont l’habitude de pondre des œufs dont l’éclosion risque, cette fois-ci, de donner, à l’éclosion de la rentrée, plus de vilains petits canards que de petits poussins dociles !

H. Hervet,
Président Ufal - Réunion
(www.ufal.org ; www.mrc-reunion.org)


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus