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Fécondation in vitro à La Réunion
31 octobre 2007
Ce mercredi, le Centre de fécondation in vitro fête ses 20 ans d’exercice, au Port. Les équipes médicales ont donné rendez-vous aux familles déjà passées par le centre, comme à celles qui sont en quête de fécondation et au tout public qui voudrait s’informer, pour un programme festif, de 10h à 17h, à la médiathèque Benoîte Boulard.
La surprise - car cette journée a aussi valeur de test - tiendra au nombre de personnes qui répondront à l’appel. Il fallait pour cela un espace capable d’accueillir “du monde”, on ne sait exactement combien, sur les près de 3.000 enfants nés depuis 1987 des efforts du Centre portois de fécondation in vitro. Ouvert dans le courant de l’année 1986, le Centre a choisi - à cause du chikungunya qui sévissait encore l’année dernière - de fêter les 20 ans du premier bébé né de ses efforts : Caroline, une ravissante jeune femme née en mars 1987 et revenue dans son île spécialement pour cette journée (elle est en formation à Paris). Le dernier-né, un petit garçon mis au monde le 19 octobre, a donc douze jours.
Le docteur Jean-Marie Verrougstraete, à l’origine de la création du centre portois, a invité huit cent cinquante couples, les uns par courrier, les autres sur appel téléphonique. « 13.000 couples sont passés par le Centre depuis vingt ans ; il n’était pas possible de les inviter tous. Mais depuis deux-trois ans, nous pratiquons chaque année environ 650 FIV (fécondation in vitro) et 350 inséminations avec conjoint (IAC), ce qui fait près de 1.000 couples passant par le centre annuellement », explique Jean-Marie Verrougstraete.
Le “test” de cette journée, à laquelle sont invités par ailleurs des politiques et des scientifiques de France et de l’Océan Indien, sera de savoir si l’infertilité a acquis une certaine assise dans les mentalités des gens. « Nous allons voir si l’infertilité est encore, ou non, considérée comme ce tabou, cette chose honteuse qui conduit à la procréation assistée », ajoute le docteur Verrougstraete.
Ce rassemblement est aussi fait pour inciter les autres familles à venir : les familles dont les enfants sont nés tout à fait naturellement et aussi celles dont le projet d’enfant est en cours, avec les mêmes difficultés. « Nous voudrions qu’ils soient les témoins vivants de ce que les enfants nés par FIV sont des enfants comme les autres », complète Jean-Marie Verrougstraete.
La journée repose sur de nombreux partenariats, parmi lesquels celui de l’association “Pauline et Adrien”, qui présente l’exposition Les chemins de la vie, destinée à informer et orienter les couples, dans une prise de conscience collective et citoyenne de la fertilité. « Le message que nous voudrions faire passer est “N’attendez pas d’avoir quarante ans pour penser enfant” », dit le docteur du Centre portois.
S’il est vrai que le cadre de vie, aujourd’hui, assure à la femme une situation sociale et professionnelle épanouie, il a aussi souvent pour conséquence de repousser l’âge du projet d’enfant au-delà de 37 ans. Ce qui peut poser problème. Les chemins de la vie invite les familles à recentrer “l’âge standard” de la procréation plutôt entre 20 et 30 qu’entre 35 et 45. Les biologistes militent pour un « statut d’aptitude à procréer » inscrit dans le parcours santé de chacun le plus tôt possible, même si le projet de famille intervient plus tard.
Après les conférences médicales données hier soir au Saint-Alexis, les familles et divers invités sont attendus ce matin à partir de 10 heures à la médiathèque du Port pour une matinée inaugurale sur le thème “3.000 bébés (FIV) à La Réunion”. L’après-midi, de 14h30 à 16h30-17h, est réservé aux débats, avec le docteur Pierre Tourame, de Marseille ; Chantal Ramogida, présidente de “Follow up” et présidente d’honneur de l’association “Pauline et Adrien”, le docteur Xavier Saunier, psychiatre. Des témoignages de couples, d’enfants et adolescents répondront aux interventions des praticiens du Centre, biologistes et gynécologues.
Parmi les scientifiques, certains viennent du Centre de Bordeaux. Le professeur Pierre Vanderzwalmen, de Bruxelles, a travaillé avec l’équipe d’Ecosse qui a été à l’origine du premier clone animal, la brebis Dolly. D’autres viennent de Lyon et de Marseille. Plusieurs scientifiques sont attendus en provenance de l’Océan Indien, et plus particulièrement de l’île Maurice. Ils seront accueillis par le Maire du Port, le Préfet, les hauts responsables des organismes de la Santé à La Réunion, la députée européenne Margie Sudre et les chefs de l’Exécutif réunionnais, Conseil Général et conseil régional, dont le président Paul Vergès, qui revient ce jour de la séance de travail sur les APE, à l’île Maurice.
P. David
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Messages
31 octobre 2007, 05:30
"Entre 20 et 30 ans", on n’a pas de statut : soit on est en train de faire des études, soit on est au chomage. Aucun "projet de famille" ne peut sérieusement se monter. La plupart des jeunes dans cette tranche d’âge ne sont même pas indépendants financièrement. Ce discours ne s’adresse pas aux bonnes personnes.
Quand aux femmes de 37-40 ans qui ont des difficultés à avoir des enfants (en général diplômées, parfois très diplômées et à des postes de resposanbilité, ce qui explique ce "retard"), on leur explique crûment dans les cabinets médicaux, qu’elles représentent une charge pour la société : leur projet d’enfant coûte trop cher, et il y a des quotas, bref, elles sont des gêneuses. On refuse même de les adresser à la chinique Jeanne d’Arc : elles ne "valent pas le coup", comme on le leur dit avec élégance. Voila pour l’accueil, voila pour le respect des gens....