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L’“Établissement Public de Santé Mentale de La Réunion” déménage au Grand Pourpier à Saint-Paul
10 juin 2005
L’hôpital psychiatrique déménage. Hier matin, Michel Brun, le Directeur, Cyrille Melchior, le Président du Conseil d’administration et le docteur Gérard Moutou, le Président de la Commission de l’EPSMR, Établissement Public de Santé Mentale de La Réunion ont effectué une visite de la nouvelle structure située à Grand Pourpier Saint-Paul en présence de familles. L’inauguration aura lieu le mardi 14 juin.
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Ce nouvel établissement couvre 14.000 mètres carrés. Il dispose de "160 lits dont 10 lits d’hospitalisation régionale infanto-juvénile". Les chambres spacieuses, dont 80% ont un lit, sont sécurisées et dotées de toilettes, de coins bureau... Un espace pour l’accueil des familles et des associations a été aménagé. Les bâtiments jaune orangé sont entourés d’espaces verdoyants et de cours intérieures. À première vue, "ce centre psychiatrique ressemble plus à un hôtel".
Éviter les ghettos sociaux
"Tout a été mis en œuvre pour que les regards évoluent sur les maladies mentales", insiste Cyrille Melchior. "Le but est de redonner une qualité de soins aux malades", dit le conseiller général. "On adapte la psychiatrie au troisième millénaire. C’est une rupture avec le système asilaire et les préjugés sur la maladie mentale. Aujourd’hui, il faut prendre en charge le patient dans sa globalité pour éviter les ghettos sociaux. Il faut surtout remettre en question notre regard sur la maladie mentale", précise Gérard Moutou.
On ne soigne pas les malades que dans des lits
"Le personnel a été associé à l’élaboration de la conception de l’ouvrage", dit Michel Brun. Il sera doté d’une ceinture pour les localiser en cas de malaise... "Les Chambres d’isolement disposent d’un lit scellé", ajoute le directeur. "On ne soigne pas les malades que dans des lits. De nous jours, la psychiatrie s’insère dans la vie de tous les jours", explique-t-il.
L’EPSMR gère trois secteurs de psychiatrie : un pour les adultes, un autre pour les enfants et les jeunes situés dans le Nord, l’Est, l’Ouest et le Service Médico-Psychologique régional couvre les consultations psychiatriques et les services à vocation particulière : alcoologie, toxicologie, les institutions pénitentiaires de Saint-Denis, du Port et de Saint-Pierre.
Une hospitalisation libre, à la demande d’un tiers ou d’office
L’hospitalisation au sein de l’EPSMR se fait "librement, à la demande d’un tiers ou d’office", dit Michel Brun. "En 2003, 9.775 adultes ont été pris en charge : 5.114 hommes et 4.661 femmes. Environ 50% des adultes ont entre 25 et 44 ans, 15% ont moins de 25 ans, 26% entre 45 et 64 ans et 6% ont 65 ans et plus". Cette même année, "5.155 patients enfants ont été enregistrés et 4.461 pris en charge. 3 043 garçons et 2.112 filles ont eu ont eu recours à ce service". Depuis 2002, une opération de délocalisation des soins a été mise en place pour un meilleur accès aux soins. Le mardi 19 juillet un autre site d’accueil des patients ouvrira ses portes à Saint-Benoît.
Jean-Fabrice Nativel
L’EPSMR en quelques dates
Avant 1830 : l’Hôpital du Gouvernement soigne les patients relevant de la psychiatrie.
1831 : l’hôpital est rebaptisé l’Hôpital des Convalescents.
1872 : le nom d’Hôpital Colonial” lui est donné. Il accueille les malades mentaux.
1886 : il devient l’Asile des Aliénés.
1960 à 1967 : la structure est divisée en quatre : deux ouverts et deux fermés. Les femmes et les hommes sont séparés. Puis, un pavillon pour les enfants et un autre pour les maladies difficiles voient le jour.
Fin 1960 : les psychiatres s’installent en ville.
1977 : les premiers placements en famille d’accueil et l’ouverture des hôpitaux de jour.
1982 : le centre hospitalier de Saint-Pierre ouvre ses portes.
L’Association réunionnaise des familles et amis des handicapés psychiques (ARFAMAPH)
Lors de cette visite, les membres et parents de l’ARFAMAPH étaient invités. "Cette association a été créée en 2003 à l’Entre-Deux avec le soutien d’amis", dit sa présidente Claudine Daiguemorte. Elle apporte du soutien et écoute aux familles. "On échange des conseils", continue-t-elle. "On fait également de la prévention auprès des adolescents", ajoute Claudine Daiguemorte. En s’intéressant aux maladies mentales, les membres de cette structure veulent que le regard des personnes évolue quant à cette souffrance.
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