
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
7 avril 2021, par
« La première livraison, prévue mi-avril, du vaccin Johnson & Johnson en Europe et en France est une formidable opportunité pour réaliser la vaccination éclair et massive à La Réunion proposée le 24 mars au Conseil Général et acceptée à l’unanimité. »
La première livraison, prévue mi-avril, du vaccin Johnson & Johnson en Europe et en France est une formidable opportunité pour réaliser la vaccination éclair et massive à La Réunion proposée le 24 mars au Conseil Général et acceptée à l’unanimité.
Tout simplement parce que la campagne de vaccination, promesse de l’ARS pour une accélération, reste beaucoup trop lente face au péril que représente la Covid-19 à La Réunion. Une course contre la montre est nécessaire, vitale pour vaincre le virus et échapper au risque de perte de contrôle. Les nouvelles mesures en vigueur depuis le 6 avril montrent que la situation se dégrade très rapidement.
Mais on peut tenter d’y échapper !
Voici 10 raisons pour que La Réunion soit prioritaire à la vaccination, notamment grâce au vaccin monodose Johnson & Johnson.
La Réunion est l’un des départements français les plus éloignés de la Métropole et ne dispose pas, géographiquement, de l’assistance de départements ou régions voisines, seul Mayotte, où la situation sanitaire est très dégradée. À La Réunion, la situation empire de semaine en semaine.
Alors que l’année 2020 avait connu une contagion assez faible par le virus, le début de l’année 2021 voit l’épidémie progresser selon une dynamique très élevée. La cause probable est l’importation d’un variant, du virus d’origine, qui change la donne.
Le variant sud-Africain est désormais dominant à La Réunion. Les études démontrent que ce variant est plus virulent et contaminant que le variant britannique peu présent sur l’île. Quelques cas du variant Brésilien ont été détecté, ce mutant qui place certaines zones du « continent » sud-américain à un niveau catastrophique.
En parallèle de l’épidémie de la Covid, une autre épidémie se propage rapidement, celle de la dengue. Une épidémie virale dont les effets sont tout aussi dévastateurs. Si des patients ont la malchance de contracter les deux infections, nul ne sait ce qui pourrait advenir.
Les conditions météorologiques de l’entrée dans l’hiver austral apportent des conditions plus favorables à la propagation du virus de la covid.
Le nombre de lits de réanimation est structurellement très limité à La Réunion et le recours à des évacuations sanitaires vers d’autres départements, moins touchés, est quasi impossible. Un avion de ligne a été affrété récemment pour seulement 4 évacuations ! avec un coût excessivement élevé sans réelle utilité. Sans compter la douleur des familles de voir leurs proches partir à 10000 km d’eux.
La situation dégradée en métropole entraîne logiquement le départ anticipé des renforts de soignants venus prêter main-forte aux équipes Réunionnaises. Les ressources humaines en personnel qualifié vont donc se réduire progressivement, en contradiction avec nos besoins croissants.
Le département voisin de la Réunion, Mayotte, connaît une flambée épidémique majeure avec des ressources sanitaires encore plus insuffisantes que celles de La Réunion. La solidarité entre ces 2 départements éloignés nous amène en toute évidence à recevoir à La Réunion des évacuations sanitaires venue de Mayotte et bientôt de ressortissants français résidant à Madagascar, réduisant d’autant les capacités d’accueil pour les malades Réunionnais. Mais que faire d’autre ?
L’un des fléaux quasi-épidémique à La Réunion est le - diabète -. Une prévalence beaucoup plus importante qu’en Métropole. Autant de personnes hautement vulnérables à une affection grave du Covid selon les experts.
La Réunion a, jusqu’au début 2021, été relativement épargnée par la contagion. Le premier confinement était d’ailleurs totalement inutile. Mais l’arrivée, récente sur le territoire, du variant Sud-Africain a totalement changé la donne. Le taux d’immunité « naturelle » à La Réunion par le virus d’origine est donc beaucoup plus faible qu’ailleurs. Ce qui augmente encore les facteurs de risque.
Pour toutes ces raisons, La Réunion doit impérativement être placée en zone ultraprioritaire de la vaccination. Entre 450.000 et 600.000 doses suffiraient à mettre le département 974 à l’abri d’un point de vue sanitaire et économique.
Reste à convaincre les pouvoirs publics que toutes ces raisons représentent un motif impérieux pour agir très rapidement à mes propositions de mobiliser nos forces vives. Lors de la séance plénière du Conseil Général du 24 mars 2021, Monsieur le Président Cyrille Melchior ainsi que la totalité de mes collègues Conseillères et Conseillers du Département ont adopté en un temps record une motion permettant d’ouvrir la possibilité de procéder à une « vaccination éclair » à La Réunion. Le virus n’attend pas, il faut agir vite !
Alix Galbois
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