Vers un rappel vaccinal tous les trois mois ?

Vaccins COVID-19 : efficacité réduite à 4 mois selon les autorités sanitaires

29 décembre 2021, par Manuel Marchal

Conditionner le maintien des bénéfices du Pass sanitaire uniquement aux personnes vaccinées qui acceptent une injection récurrente, espacée de 4 mois au maximum : tel est le projet de l’État. Cela signifie aussi que l’État affirme que l’efficacité des vaccins anti-COVID-19 dure 4 mois au maximum, la durée de validité du futur Pass sanitaire transformé en Pass vaccinal.

Dans son communiqué présentant le bilan hebdomadaire de l’épidémie de coronavirus à La Réunion, la préfecture annonce un changement pour la 3e dose de vaccin à partir de ce 28 décembre :

« Il est rappelé que le délai entre la primo-vaccination et le rappel du vaccin contre la Covid-19 passe à trois mois, dès aujourd’hui. De plus, la validité du Passe sanitaire (7 mois) sera réduite à 6 mois au 15 janvier 2022 et à 4 mois au 4 février 2022, sous réserve du vote de la loi par le parlement ».

Et de préciser :

« Face à la circulation rapide du variant Omicron, le délai entre la primo-vaccination et le rappel du vaccin contre le Covid-19 passe à trois mois, dès le 28 décembre 2021.
Le rappel renforce très sensiblement les défenses immunitaires pour prévenir les formes graves et se protéger vis-à-vis des variants Delta et Omicron.
Le projet de loi visant à transformer le passe sanitaire en passe vaccinal dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19 a été présenté hier lors d’un conseil des ministres extraordinaire, à l’issue d’un conseil de défense sanitaire. Il sera débattu au parlement en janvier 2022.
Sous réserve du vote de la loi, la validité du passe sanitaire (7 mois) passera à :
- 6 mois : au 15 janvier 2022
- 4 mois : au 4 février 2022 »

3e injection 3 mois après la seconde

Le projet de l’État est clair : conditionner le maintien des bénéfices du Pass sanitaire uniquement aux personnes vaccinées qui acceptent une injection récurrente, espacée de 4 mois au maximum. Une injection tous les trois mois, telle est donc la nouvelle recommandation que le gouvernement veut faire loi.

Ce projet de l’État signifie que les autorités sanitaires admettent que l’efficacité des vaccins décline fortement au bout de 3 mois, sinon pourquoi promouvoir une troisième injection pour « booster » l’immunité 3 mois après la seconde injection du vaccin ? Comment expliquer ce raccourcissement d’un délai qui était auparavant de 6 mois entre la 2e et la 3e dose ?

Tout ceci confirme bien que l’expérimentation médicale est loin d’être terminée, car que penser de traitements présentés comme vaccins dont l’efficacité n’est reconnue que 4 mois au maximum par le projet de loi du gouvernement ?

M.M.

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