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Ouverture de la Conférence mondiale sur le SIDA à Durban
20 juillet 2016, par
Du 18 au 24 juillet se tient à Durban en Afrique du Sud la Conférence mondiale sur le SIDA. Si aujourd’hui de plus en plus de patients atteints par le virus VIH bénéficient d’un traitement, l’accès aux soins dépend encore fortement de la situation sociale. C’est un des principaux obstacles à l’objectif que s’est fixé l’Assemblée générale des Nations Unies le 8 juin dernier : la fin de l’épidémie du SIDA en 2030.
Depuis hier, la Conférence mondiale sur le SIDA se tient à Durban. Elle y revient 16 ans après. En 2000, la situation était beaucoup plus alarmante dans notre région. Les taux de prévalence battaient des records, et la jeunesse était gravement touchée. 16 ans plus tard, les progrès de la médecine et la diffusion des traitements ont fait reculer l’épidémie. En 2000, un million de personnes avaient accès aux soins contre 17 millions aujourd’hui. L’objectif est d’aller vers une génération sans SIDA, en combinant l’utilisation des traitement et le maintien d’une forte vigilance dans la prévention. L’échéance fixée est 2030, ce qui coïncide avec les Objectifs du développement durable. C’est ce qu’indique la déclaration politique adoptée le 8 juin dernier lors de l’Assemblée générale des Nations Unies. « Cette déclaration politique inclut un ensemble d’objectifs spécifiques assortis d’échéances qui doivent être atteints d’ici 2020 pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable », rappelle ONUSIDA.
Mais la route est longue pour arriver à un monde sans SIDA. Car si le VIH peut toucher n’importe quel être humain, les chances de survie après une infection sont influencées par les discriminations que peuvent subir des patients.
En effet, l’accès aux soins reste très inégal en fonction de la situation géographique et sociale des patients. C’est ce qu’a fort justement rappelé l’actrice sud-africaine Charlize Theron, lors de la cérémonie d’ouverture de la conférence : « La vraie raison pour laquelle nous n’avons pas mis fin à cette épidémie se résume à un seul fait très simple : certaines vies ont plus de valeur que d’autres. Nous accordons plus de valeur aux hommes qu’aux femmes, à l’amour hétérosexuel qu’à l’amour homosexuel, à la peau blanche qu’à la peau noire, aux riches qu’aux pauvres, aux adultes qu’aux adolescents ». Et Charlize Theron de souligner que « le SIDA ne fait pas de discrimination lui-même. C’est nous qui isolons les vulnérables, les pauvres, les victimes d’abus. »
Pour sa part, Michel Sidibé, le directeur exécutif d’Onusida, a appelé à ne pas baisser la garde. Car si importantes qu’elles puissent paraître, les avancées obtenues restent fragiles : « si nous n’agissons pas rapidement, nous risquons une résurgence de l’épidémie. Aujourd’hui, je sonne l’alarme sur la prévention. Dans certains pays, les nouvelles infections sont en augmentation. Nous devons investir sur les jeunes femmes, dans les traitements préventifs, les préservatifs, la circoncision, la protection sociale et l’action communautaire. »
À la veille de la conférence, une étude conjointe de Kaiser et de ONUSIDA a alerté sur un phénomène inquiétant. En 2015, les financements en provenance des pays riches pour aider les pays en voie de développement à lutter contre l’épidémie ont diminué. La solidarité a baissé d’un milliard de dollars. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette tendance, notamment l’émergence d’autres crises comme celle des réfugiés, ainsi que les politiques d’austérité misent en œuvre par les gouvernement européens.
À Durban, l’heure est donc à la mobilisation pour que dans moins de 15 ans, le monde puisse être libéré du SIDA.
M.M.
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