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« Isoler jusqu’à quand ? Après, ce n’est pas le virus qui va poser un problème, c’est l’économie, c’est la capacité de circuler », affirme l’ARS Réunion
5 septembre 2020, par
« Isoler jusqu’à quand ? Après, ce n’est pas le virus qui va poser un problème, c’est l’économie, c’est la capacité de circuler, c’est la base même de l’économie, c’est la base même de la vie. », telle est la réponse surprenante d’un médecin responsable de la lutte épidémiologique à La Réunion suite à un reportage montrant que la fermeture de l’aéroport de Nouvelle-Calédonie et la quarantaine imposée aux rapatriés ont permis d’y éviter la circulation du virus : pas besoin de masque en Nouvelle-Calédonie. Ceci confirme donc que la stratégie appliquée par la France aux Réunionnais a visé d’abord à préserver l’économie et la capacité de circuler, plutôt que la santé de la population.
Depuis le début de la pandémie de coronavirus, la stratégie décidée pour La Réunion n’a pas été d’empêcher le virus d’entrer. En mars, il était encore question de se préparer à une première vague causée par le retour de vacances de personnes ayant séjourné en France, où la pandémie commençait déjà à faire des ravages.
Puis furent mécaniquement appliquées les décisions pensées pour la situation en France : confinement pendant presque deux mois puis déconfinement. La levée de l’état d’urgence sanitaire le 11 juillet a entraîné un quasi-retour à la normale puisque les masques étaient enfin disponibles en quantité suffisante. C’est ainsi que le trafic aérien a été relancé, tandis que la rentrée s’est déroulée à la date prévue, deux semaines avec la France, permettant aux autorités parisiennes de tester en grandeur nature le protocole sanitaire mis au point pour la rentrée scolaire.
Toutes ces décisions ont eu une conséquence : la circulation du coronavirus à La Réunion.
Maintenant que le virus circule comme en France, la stratégie est la même qu’à 10.000 kilomètres d’ici : apprendre à vivre avec le virus.
Hier soir, dans la page spéciale du journal télévisé de Réunion Première, il était question de la situation en Nouvelle-Calédonie. Dans ce territoire de la République française, seuls 26 cas de coronavirus ont été répertoriés depuis le début de la pandémie. Cela s’explique par la compétence laissée aux habitants de ce pays en matière de politique sanitaire. C’est ainsi que l’aéroport est fermé jusqu’à nouvel ordre à l’exception de vols réservés aux rapatriés ou à des personnes dont la présence est indispensable dans ce pays. A l’arrivée, avant d’embarquer, tous les passagers doivent présenter un test négatif. A l’arrivée, ils doivent respecter une quarantaine de deux semaines dans un hôtel avant d’être à nouveau testé, a rappelé le reportage.
Interrogé, le Président du Gouvernement de Nouvelle-Calédonie a expliqué que cette fermeture persistera tant qu’il sera nécessaire, car l’essentiel est de protéger la population. « Une politique efficace que le gouvernement compte bien poursuivre, pour protéger les insulaires », conclut le reportage.
Invité du journal, le Docteur François Chièze, chef du service de lutte épidémiologique à l’ARS de La Réunion, était ensuite interrogé : « pour éviter que le virus circule, est-ce que ce n’est pas ce que l’on aurait dû faire ? ».
C’est alors que ce haut fonctionnaire eut une réponse très surprenante de la part d’un médecin, dont la mission est précisément de soigner pour sauver des vies :
« Isoler jusqu’à quand ? Après, ce n’est pas le virus qui va poser un problème, c’est l’économie, c’est la capacité de circuler, c’est la base même de l’économie, c’est la base même de la vie. A partir de ce moment-là, respectons ce qui est fait, mais cela ne pourra pas durer éternellement ainsi. Donc à ce titre, ce qui a été fait je le pense réellement correctement. On reste un département avec des taux relativement constants, si on compare avec d’autres départements d’outre-mer, la situation est cadrée ».
Rappelons malgré tout que ce qui a été fait « correctement » a entraîné la mort de 5 personnes à La Réunion, et la contamination de plus de 1400 personnes dans notre île parce que le virus est entré et circule.
Ceci confirme donc que la stratégie appliquée par la France aux Réunionnais vise d’abord à préserver l’économie et la capacité de circuler, c’est-à-dire de voyager avec un minimum de contraintes entre la France et La Réunion, plutôt que de combattre le coronavirus. En Nouvelle-Calédonie, la responsabilité sur ce point est entre les mains des élus et la stratégie est diamétralement opposée. Résultat : la Nouvelle-Calédonie peut faire l’économie des morts et de la vie avec le coronavirus. Sans doute est-ce une vérité qui dérange ceux qui sont responsables de la gestion de la crise sanitaire à La Réunion.
M.M.
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