
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
2 juillet, parC’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
2 mars 2016, par
« Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits » : énoncé en une formule lapidaire dans l’article 1er de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 et repris dans l’article 1er de la Constitution de la Ve République selon lequel la France « assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion », le principe constitutionnel d’égalité est, pour reprendre la formule du professeur Michel Borgetto, « l’une des pierres angulaires - pour ne pas dire la véritable colonne vertébrale - du droit public français ». De même, le professeur Jean-Marie Pontier ne risque pas d’être démenti lorsqu’il présente le principe républicain d’égalité comme « l’un des principes les plus profondément ancrés dans la conscience politique des Français ».
Faut-il préciser que ce principe est reconnu non seulement dans les collectivités métropolitaines mais aussi - avec la même intensité - dans les départements d’outre-mer (DOM) depuis le vote de la loi de décolonisation du 19 mars 1946 ? Afin de célébrer cet évènement, la Faculté de Droit et d’Économie de l’Université de La Réunion organise le 14 avril 2016 un colloque intitulé : « Soixante-dix ans de départementalisation ultramarine : entre diagnostic et pronostic ». La date du 19 mars 1946 est en effet mémorable dans la mesure où l’égalité au sens formel a été arrachée par la lutte des habitants de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de La Réunion, au lendemain immédiat de la Libération.
Le logiciel égalitariste de la départementalisation a été revendiqué par les populations de ces colonies sous l’impulsion clairvoyante et généreuse de cinq parlementaires ultramarins progressistes - nommément Gaston Monnerville en Guyane, Léopold Bissol et Aimé Césaire en Martinique, Léon de Lépervanche et Raymond Vergès à La Réunion - avant d’être adopté, à l’unanimité, par l’Assemblée nationale constituante dans la loi de décolonisation du 19 mars 1946 ou, « mieux » loi « d’égalisation », selon la formule beaucoup plus juste du poète et député-maire de Fort-de-France Aimé Césaire, alors rapporteur des trois propositions de loi « tendant au classement comme départements français » des « quatre vieilles » à la Commission des territoires d’outre-mer.
Dans le même sens, Eugène Rousse qualifie la loi du 19 mars 1946 de « loi d’égalité Vergès-Lépervanche ». Mais cet événement majeur pour les Domiens n’a pas surgi spontanément en Amérique latine, dans le bassin caribéen et dans la zone sud-ouest de l’océan Indien. L’historien réunionnais souligne qu’il a notamment été préparé, dans son pays, par une forte mobilisation des forces vives de l’île entre les deux guerres mondiales et une série de grèves et de manifestations, dont celle du 1er mai 1938 au chef-lieu de Saint-Denis, puis par d’importantes élections à la Libération, notamment les élections législatives du 21 octobre 1945 remportés par Léon de Lépervanche et Raymond Vergès : les candidats communistes présentés par le Comité républicain d’action démocratique et sociale (CRADS) sur le programme du remplacement du statut colonial par le statut départemental [1]. Quatre mois plus tard, cet objectif - prophétisé par Joseph Sébastien Sarda Garriga dès 1848 - devenait enfin réalité.
Après l’étape cruciale de la liberté obtenue avec la suppression de l’esclavage le 20 décembre 1848, la loi du 19 mars 1946 marque ainsi une étape majeure dans l’histoire d’une partie des Outre-mer : celle de la décolonisation et de l’égalité juridique entre Domiens et Métropolitains. Dès lors, ne pourrait-on pas - suite à la proposition de loi déposée par le sénateur communiste Paul Vergès - « rendre férié le jour anniversaire de la départementalisation, le 19 mars 1946 » au même titre que le 20 décembre 1848, lui-même célébré comme jour férié et chômé depuis le 20 décembre 1983 ? La question est posée aux élus des DOM. Reste bien sûr maintenant à mettre en œuvre l’égalité réelle avec Ericka Bareigts.
André Oraison, Professeur des Universités, juriste et politologue
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Nou la di lotro-zour : Tikarl-la in marmay la teknik, Tikok : in marmay lé plis poèt-poèt ! Sa lé bon, mé soman, l’inn konm lot i pé fé gingn aou (…)
Mézami fitintan lo mo « dékonèr » lété konm i di in galissism pars li té pliss in mo la lang franssèz popilèr la rante an missouk dan la lang (…)
Les 132 régions européennes de la coalition "EUregions4cohesion" rencontrent les vice-présidents exécutifs de la Commission Européenne, Raffaele (…)
C’est avec stupéfaction et colère que nous découvrons la volonté du gouvernement de faire des économies sur la prise en charge des affections de (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)