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5 juillet 2016, par
Il est possible de quitter l’Union européenne, mais comme dans toutes les démocraties le peuple reste toujours souverain il est aussi possible d’y revenir. Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, le Brexit n’est pas forcément une mauvaise chose pour l’évolution de l’Union européenne.
Certes il aura des conséquences graves sur l’économie et sur la vie de certaines personnes. D’ailleurs la première conséquence ne s’est pas faite attendre longtemps puisque dès le lendemain du référendum on enregistre une baisse de plus de 10 % sur la plupart des valeurs boursières. Mais au-delà de cette réaction épidermique des milieux économiques, le retrait du Royaume-Uni oblige déjà tous les responsables politiques à s’exprimer et à s’interroger sur la nécessité de faire évoluer l’Europe autrement.
L’Europe ne peut plus se contenter d’être un grand marché unique dans lequel les biens, les personnes et les capitaux peuvent circuler librement. Il faut maintenant qu’elle franchisse une autre étape, celle qui doit faire d’elle une grande nation à l’échelle de l’évolution du monde actuel qui compte déjà 7,5 milliards d’habitant et qui comptera peut-être 15 milliards d’ici une centaine d’années, la grande nation européenne qui devra primer sur toutes les nations qui la composent.
Lorsque tous les Européens auront le sentiment d’appartenir à une grande nation qui leur imposera des devoirs et des obligations supérieurs à ceux que leur imposent leurs propres pays, et notamment un devoir de fraternité et de solidarité à l’égard de tous les CITOYENS EUROPEENS, un devoir d’union dans l’adversité, un devoir de rassemblement pour faire aux grands défis auquel le monde entier est actuellement confronté, tel que le fanatisme qui conduit au terrorisme barbare et aveugle, tel que le réchauffement climatique qui oblige à changer radicalement de civilisation, aucun Etat européen membre ne pourra justifier son retrait de l’Union européenne, si ce n’est par une manipulation des électeurs par des personnes qui n’ont rien à faire de l’intérêt général européen, mais qui ne visent que leur accession au pouvoir pour satisfaire des ambitions personnelles ou claniques.
Personne ne peut dire aujourd’hui ce que deviendra l’Union européenne après le retrait du Royaume-Uni, mais on peut formuler le vœu que les responsables politiques européens profitent de l’occasion pour la réformer et passer au stade de l’Europe politique, de l’Europe des citoyens, de l’Europe de la fraternité solidaire.
64 ans après la fondation de la Communauté du charbon et de l’acier et prés de 60 ans après la fondation de la Communauté économique européenne, beaucoup de chemin a été déjà parcouru, mais Il est temps maintenant de corriger les institutions européennes et mettre en place des règles vraiment communes à tous le monde pour les consultations électorales, que l’Union européenne soit dotée d’un exécutif élu au suffrage universel (qu’il soit direct ou indirect), que les parlementaires européens soient élus le même jour et que chaque citoyen européen puisse connaître les programmes de partis qui se présentent.
C’est en ce sens que l’Europe des technocrates doit laisser sa place à l’Europe des peuples, des nations, ou plutôt à l’Europe du peuple européen. Il est temps que les citoyens européens soient soumis à un même droit pénal, à un même droit social, à un même droit fiscal, et que chaque Européen soit obligé d’apprendre en plus de sa langue maternelle une même langue qui lui permettrait de communiquer avec tous les autres citoyens européens. Cette langue pourrait être l’anglais, mais comme les Anglais sont partis on pourrait choisir l’allemand ou le français comme première langue obligatoire pour tous les Européens.
Il est temps aussi de créer une police européenne ainsi qu’une armée européenne et de mettre en place un dispositif commun pour le contrôle de l’entrée des étrangers, un dispositif qui permette de répartir les immigrés entre les diverses régions de l’Europe de manière équitable. Enfin il est temps que les Européens puissent agir dans le monde entier pour lutter contre la misère, pour intervenir en cas de catastrophe naturelle, pour faire régner la paix et faire respecter les droits de l’homme là où ils ne sont plus respectés, avec des moyens correspondant à leur puissance économique. Lorsque on regroupe plus de 500 millions de personnes, on ne peut rester indifférent au sort des autres humains quel que soit l’endroit où ils trouvent sur la planète.
Les pays européens ne doivent pas se replier sur eux-mêmes mais s’ouvrir sur le monde et se donner les moyens d’intervention que permettent une grande union politique forte de plus de 500 millions d’habitants. En adoptant une attitude de repli sur soi pour ne pas avoir à supporter telle ou telle responsabilité, comme celle des immigrés qui a été l’une des raisons du Brexit, ou pour ne pas avoir à intervenir pour les plus démunis, les Etats qui vont suivre l’exemple du Royaume-Uni vont anéantir tout l’immense travail qui a été accompli depuis la fin de la deuxième guerre mondiale pour empêcher le retour d’une guerre fratricide entre les divers peuples de l’Europe et faire de l’Europe actuelle une proie pour d’autres grandes puissances pour qui la démocratie n’a pas la même signification que pour nous, et qui seraient prêtes à détruire l’humanité entière pour arriver à leur fin.
Joseph Luçay Maillot
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