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Réunion informelle des chefs d’État et de gouvernement des 27
25 mai 2012, par
Les dirigeants européens s’étaient réunis à Bruxelles mercredi 23 mai, pour échanger sur les moyens de relancer la croissance économique. La crise de la dette européenne et la situation économique actuelle de la Grèce perturbent les marchés et notamment les dirigeants politiques.
Aucune mesure pour la croissance n’a été votée, ni pensée par les 27 membres, « l’Allemagne est encore très loin de soutenir l’idée d’une plus grande solidarité budgétaire. (…) Ce sommet a été une véritable déception », a expliqué Steen Jakobsen, économiste chez SaxoBank, à l’Agence France Presse. La question des euro-bonds est de retour pour éviter une aggravation de la crise de la dette souveraine et d’une contagion de la crise grecque.
En dépit des tensions entre François Hollande, président de la République et Angela Merkel, chancelière allemande, les États membres se sont entendus pour réaffirmer leur soutien à l’adhésion de la Grèce à l’euro aussi longtemps qu’Athènes maintiendra ses engagements de réformes structurelles.
De fait, la victoire de Syriza aux prochaines élections législatives pourrait amener à un nouveau sommet européen remettant en cause la position de la Grèce. En effet, la coalition de la gauche radicale grecque reste opposée aux mesures d’austérité imposée par la troïka (Banque Centrale, Union européenne, Fonds Monétaire International) et notamment Angela Merkel.
La question des euro-bonds
Système d’emprunt en commun entre les 17 pays de la zone euro, les euro-bonds permettraient à chaque pays d’emprunter de son côté quand il a besoin de lever des fonds. Le taux d’intérêt dépendra de la conjoncture économique du pays emprunteur et particulièrement du niveau de sa dette. Les avis divergent en Europe sur les avantages et les inconvénients de ces euro-bonds.
Avec les euro-bonds, les obligations seront émises au niveau européen, et non plus au niveau des États. Ces obligations seront fixées à un taux d’intérêt unique. Outil économique, relancé par la Commission européenne, les euro-bonds pourront permettre aux pays les plus fragiles de la zone euro, tels que la Grèce, l’Italie, l’Espagne, de bénéficier des taux d’intérêt très faibles dont jouissent les États les plus solides. Actuellement, les États fragiles doivent verser des primes de risque très fortes pour emprunter, ces euro-bonds pourraient donc être garantis solidairement par tous les pays de l’Union monétaire.
L’inconvénient est que les pays bénéficient déjà de la confiance des investisseurs (comme l’Allemagne) et de taux peu élevés verraient leur taux d’intérêt augmenter. L’Allemagne a pu emprunter, la semaine précédente, de la dette à 10 ans au taux historiquement bas de 1,47%, tandis que la France fait face à un taux de 2,87%, l’Italie de plus de 5% et la Grèce, de plus 21%.
Le mécontentement des Allemands
Les Allemands estiment que leur faible taux d’intérêt est le résultat de leur vertu budgétaire. Ils ne veulent donc pas payer pour les pays déficitaires de la zone euro. Berlin considère que les euro-bonds pourraient inciter les États les plus fragiles économiquement à ne pas entreprendre des réformes de rigueur mais à les encourager à se reposer sur la mutualisation des dettes. Enfin, la création d’euro-bonds impliquerait une politique budgétaire commune, ce que rejettent les Allemands.
Sur ce dossier, François Hollande et Angela Merkel restent opposés. Après des heures de discussion, quelques heures avant le Sommet européen, « chacun a exposé ses propres idées pour la croissance. Certains sont contre tout, d’autres sont pour tout », a indiqué François Hollande. Ce dernier a déclaré à l’issue du sommet que « les euro-obligations ne doivent pas être un point d’aboutissement, comme le souhaite Angela Merkel, mais un point de départ dans l’intégration. Le débat va se poursuivre ». De son côté, Angela Merkel a de nouveau rejeté ce projet d’euro-obligations, qui ne sont pas un outil de croissance pour elle.
« Les lignes ont bougé : de nombreux pays ont appuyé cette idée, alors qu’il y a six mois, les partisans des euro-obligations se comptaient sur les doigts de la main », a indiqué le chef de l’état français. Herman van Rompuy, le président du Conseil européen, a conclu que « personne n’avait demandé une introduction immédiate des euro-bonds et que cela prendra du temps ». Le dirigeant européen a de fait inscrit ce projet dans le cadre d’un approfondissement de l’Union économique et monétaire.
Céline Tabou
La Grèce : la sortie de la zone euro ?
Le comité de préparation de l’Euro-groupe, chargé de préparer les réunions mensuelles des ministres des Finances des 17 États membres de la zone euro, a demandé aux gouvernements de préparer un plan d’urgence dans l’éventualité d’un départ de la Grèce. En effet, la crise économique et politique grecque, suite à l’impossibilité de former un gouvernement majoritaire acceptant les engagements liés au second plan de sauvetage de la Grèce, a entraîné un nouveau scrutin le 17 juin. Pro et anti austérité s’affrontent au coude à coude dans les sondages sur les intentions de vote, même si les Grecs souhaitent très majoritairement rester dans l’euro, a expliqué l’AFP.
Le comité de préparation de l’Euro-groupe est face à un dilemme, car les traités européens ne prévoient pas les modalités de sortie d’un pays de la zone euro. Si les autres États membres de la zone euro demandent à la Grèce de la quitter, cela revient à exiger d’elle qu’elle viole les traités européens et qu’elle en assume ensuite seule les conséquences, chose inenvisageable. La sortie ne peut donc être qu’une décision politique de la Grèce elle-même.
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