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Younous Omarjee
13 décembre 2013
Dans un communiqué, le député au Parlement européen rappelle que grâce à l’action des députés, l’Europe va continuer à financer les aéroports. Didier Robert doit donc cesser d’envoyer des signaux négatifs.
Face à la démagogie affichée par la majorité du Conseil Régional au cours de la séance plénière, il me semble utile de faire un peu de pédagogie sur les processus de décision au niveau européen ainsi que sur le nouveau règlement FEDER qui concerne le financement des aéroports.
Durant les négociations (trilogue) entre le Conseil européen, la Commission européenne et le Parlement européen sur le FEDER, le Parlement européen a demandé à la Commission européenne de lister précisément l’ensemble des projets en matière de transport qui resteraient finançables et ceux qui ne le seraient plus. La Commission européenne au nom du Commissaire Hahn a indiqué très clairement qu’elle ne souhaitait plus financer de projets aéroportuaires pour la période 2014-2020, et que sa proposition initiale avait été rédigée de sorte à ce que les aéroports et les projets aéroportuaires n’y apparaissent pas, pour ne plus les financer.
S’opposant à cette disposition, les députés européens ont communément décidé de faire réapparaitre les aéroports dans le règlement pour qu’ils soient finançables. À cette fin, les députés ont déposé un amendement de compromis négocié par l’équipe de négociation du Parlement européen conduite par Jan Olbrycht du groupe PPE, député de la même famille politique que le président de la Région Réunion. Cet amendement de compromis du Parlement a finalement rendu acceptable pour la commission européenne le financement des aéroports. Il a été soutenu et co-déposé par la majorité des groupes politiques, et moi-même, pour que les aéroports restent finançables.
À nouveau, je réaffirme que c’est bien le Parlement européen qui a permis que les infrastructures aéroportuaires restent finançables dans le projet FEDER à la condition qu’il participe à la protection de l’environnement ou qu’ils s’accompagnent d’investissements atténuant leurs incidences environnementales. Sans cet amendement, tout projet aéroportuaire aurait été exclu de cofinancements européens dans les 28 États membres. Il n’aurait été même plus question de la possibilité de proposer des cofinancements européens pour les aéroports de Roland Garros, de Mayotte et de Pierrefonds.
Sur cette base, tout doit être fait aujourd’hui pour que les garanties attendues par la commission européenne soient réunies. Il est irresponsable, avant même la défense des projets de financement des infrastructures aéroportuaires de La Réunion, d’envoyer tant de signaux négatifs.
Plutôt que d’adopter une posture agressive, le président du Conseil Régional devrait se féliciter que le Parlement européen, avec la contribution de son groupe politique, ait sauvé ces financements. Et s’appuyer sur les députés pour la bonne avancée des projets de La Réunion et les négociations qui auront lieu avec la Commission européenne pour les projets aéroportuaires de La Réunion.
La proximité des élections européennes n’autorise pas tout.
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Messages
17 décembre 2013, 09:35, par Stasica
Les émissions liées au trafic aérien échappent aux règlementations internationales sur la lutte contre le changement climatique. Elles n’ont pas été intégrées au protocole de Kyoto (1997). Sous l’organisation des Nations unies dédiée à l’aviation civile, les pays ne sont jamais parvenus à un accord mondial pour réguler les émissions du secteur aérien. L’Union européenne a pris les devants en 2012. Mais confrontée à une levée de boucliers sans précédent, elle a dû renoncer à appliquer une partie de sa loi. Il est impossible de lutter contre le changement climatique sans s’attaquer à la pollution des avions.