
Kèl volonté zénéral ! In pé la boir kossa !
30 juin, parMézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Parlement européen
13 mai 2015
Younous Omarjee, député de l’Union des Outre-mer au Parlement européen, déplore que le gouvernement tente d’exclure La Réunion et les autres régions ultrapériphériques de l’application d’une directive visant à réduire la pollution. Pour faire aboutir sa demande, le gouvernement s’appuie sur l’article 349 du Traité de Lisbonne. Younous Omarjee dénonce le détournement de cet article à des fins régressives, et annonce que le combat se poursuivra au Parlement européen pour que la santé des Réunionnais puisse être protégée. Voici le texte du communiqué adressé hier à la presse par le député au Parlement européen.
Ces dernières semaines, le Gouvernement français s’est activé en coulisses à Bruxelles pour exclure les régions ultrapériphériques de l’application d’une nouvelle directive visant les limites maximales d’émission de certains polluants, dioxyde de soufre, dioxydes d’azote et particules dans l’atmosphère en provenance des installations de combustion de taille moyenne.
Comment accepter qu’une directive qui a pour but d’améliorer la qualité de l’air afin de diminuer les décès prématurés dus à la pollution, de protéger la nature et les écosystèmes fragiles ainsi que d’améliorer de manière générale la qualité des personnes ne sera appliqué que sur le continent en privant les citoyens ultramarins des régions ultrapériphériques de ses effets positifs.
Cette manœuvre, qui a conduit à exclure les citoyens ultramarins de ce nouveau cadre législatif européen, s’est faite sous le couvert d’arguments techniques fort peu convaincants. Les arguments avancés par la France et EDF ne tiennent pas puisque fondés sur les difficultés de mise en œuvre de ces normes dans des régions iliennes. Mais comment dès lors expliquer que la France n’ait pas demandé la même exclusion pour les îles bretonnes et pour la Corse ?
D’évidence, cette exclusion n’est qu’un prétexte pour éviter à l’Etat français et à EDF de procéder aux investissements rendus nécessaires, par la mise aux normes de ces installations, pour la santé de nos populations ultramarines.
Mais le cynisme atteint son paroxysme quand il est fait appel à l’Article 349 pour obtenir cette exclusion. Quand l’Article 349 du Traité de Lisbonne a été pensé pour autoriser des mesures positives et non régressives.
Ce détournement de l’Article 349 par l’Etat doit être vigoureusement dénoncé. Nous ne pouvons accepter qu’il soit ainsi dévoyé et utilisé contre le bien-être de nos populations.
Il en a d’ailleurs été aussi récemment de même pour la mise aux normes des installations de traitement des eaux usées à Mayotte qui a été repoussée ad vitam aeternam par la France pour nombre de petites communes mahoraises. La France ayant là encore détourné l’utilisation de l’article 349 à des fins régressives.
Je mènerai le combat au Parlement européen, qui devra encore se prononcer sur l’ensemble du texte à l’issue des négociations, pour faire échec à cette exclusion. Et en fin de compte si cela était rendu nécessaire je saisirai la Cour de Justice et des Communautés européennes pour que les droits à la santé des citoyens européens ultramarins soient rétablis et que la jurisprudence positive de l’art 349 soit confirmée.
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Messages
24 juin 2015, 16:17, par Madeleine Jouye de Grandmaison
Félicitations a Younous Omarjee pour sa vigilance et sa prise de position juste et courageuse quant a l’article 349 utilisé contre les RUP .LES RUP et singulièrement la Martinique subissent les dommages du chlordécone sur nos sols et nos eaux. Les installations industrielles sont largement hors normes et l’air est saturé de particules de toutes sortes .Mettre les RUP hors application de l’article 349 est une agression contre les populations et une politique a courte vue au regard du prix de la sante .
M de Grandmaison