Destination santé

Ados, drogue et dépression

4 mai 2012

La consommation d’ecstasy (MDMA) ou de speed (méthamphétamine) pourrait exposer au risque de dépression. Des chercheurs canadiens ont mené une étude sur 3.880 adolescents de 15 à 16 ans scolarisés dans des zones défavorisées de Québec. Ils se sont vus poser des questions sur leur consommation de psychotropes. Résultat, de nombreux jeunes étaient consommateurs. En effet, 8% avaient pris de la MDMA et 11,6% de la méthamphétamine dans le courant de l’année scolaire. En parallèle, 15% des jeunes ont présenté l’année suivante des symptômes dépressifs importants.

Les auteurs ont ensuite ajusté leurs statistiques pour prendre en compte d’autres éléments susceptibles d’influer sur l’état psychologique de l’étudiant — comme des conflits avec les parents. Leur constat est alors tombé : « Les jeunes qui avaient consommé de l’ecstasy ou du speed à 15 ou 16 ans étaient respectivement 70% et 60% plus susceptibles de présenter des symptômes dépressifs l’année suivante que leurs camarades ». Toutefois, l’étude comporte certaines limites. « Dans la mesure où nous ne pouvons pas totalement exclure les effets des éventuelles combinaisons de drogues. De plus, nous ignorons les compositions précises des pilules de MDMA et de méthamphétamine », souligne Frédéric N. Brière, un des auteurs de l’étude.

 ©Agence de Presse Destination Santé-2012


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