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Semaine mondiale de l’Allaitement maternel
23 octobre 2006
Dans le cadre de la Semaine Mondiale de l’Allaitement Maternel (SMAM) (du 16 au 22 octobre), s’est tenue une conférence-débat animée par l’AREAM (Association Réunionnaise pour l’Allaitement Maternel) au Groupe Hospitalier Sud Réunion. En présence d’une vingtaine de femmes, il a été rappelé notamment combien il est important pour un bébé de se nourrir dès la naissance du lait de sa mère.
L’AREAM fait partie du Réseau Périnatal Sud Réunion et est constituée de professionnels de santé et de mamans bénévoles qui soutiennent, aident et répondent à toutes les questions des personnes qui le désirent. Elle organise également des conférences-débats afin d’informer les parents et futurs parents concernant les avantages que peut apporter un allaitement maternel.
Annick Roy, Présidente de l’association, souligne que « les mamans sont souvent mal informées, elles ont trop de préjugés et elles arrêtent de donner le sein trop rapidement, d’où l’importance de conférences comme celle-ci pour mieux les informer ».
La thématique de la SMAM est cette année “6 mois et plus ; 6 mois et davantage, et bien plus d’avantages....”. En fait, elle suit le thème 2004 qui était : “6 mois : un bon départ pour la vie”. Car il est vrai que le bébé est d’autant plus protégé contre maladies, risques d’obésité, diabète et risques d’allergies quand le bébé reçoit longtemps du lait maternel exclusivement, puis qu’il continue d’être allaité le plus longtemps possible ; les effets du lait maternel se voient lors d’études scientifiques faites sur des cohortes d’enfants... âgés de 10 ans !
Pourquoi allaiter au-delà de 6 mois ?
Et pourquoi ne pas allaiter au-delà de 6 mois ? Dans notre Histoire, le sevrage pouvait intervenir entre 2 et 7 ans... nos enfants étaient moins malades (les pathologies étaient plutôt dues à des soucis sanitaires), moins allergiques, moins gros... Lorsqu’on regarde une étude scientifique aujourd’hui sur des enfants, qu’ils aient 2 ans, 5 ans, 10 ans, ceux qui sont moins malades sont ceux qui ont été allaités au sein (ou nourri de lait maternel), et chaque pourcentage de maladies diminue en liaison avec la longue durée d’allaitement maternel.
Il est également important de noter que l’allaitement maternel est aussi important pour la maman. En effet, il diminue le risque de cancer du sein et de l’ovaire, contrairement à ce que l’on pense, il permet de retrouver plus facilement le poids d’avant la grossesse, les liens mère-enfant sont renforcés... Un argument à ne pas négliger également : l’allaitement est un gain de temps et d’argent pour la famille.
Mais attention, il ne s’agit pas de materner, d’allaiter un enfant de 3 ans comme on pourrait le faire avec un nouveau-né. Chez l’enfant de 3 ans, il peut vouloir téter parce qu’il a faim, mais aussi pour le consoler, le tranquilliser..., il ne faut pas que cela devienne un “bouche trou” pour l’enfant. Et cela, c’est à la mère d’en juger et de savoir s’arrêter quand il le faut.
Allaiter et reprendre le travail
Pour les femmes très actives que nous sommes devenues aujourd’hui, la reprise du travail peut être un frein à la prolongation de l’allaitement maternel. Mais, sachez mesdames, que la loi autorise l’allaitement sur les lieux et pendant le temps de travail. En effet, l’article L. 224-2 du Code du travail permet aux femmes allaitant leurs enfants de disposer d’une heure par jour pendant les heurs de travail, cela pendant une année à compter du jour de la naissance de l’enfant. Cette heure-ci n’est pas rémunérée selon une interprétation stricte du Code du travail. Toutefois, les conventions collectives peuvent en prévoir la rémunération comme temps de travail effectif.
Quant aux modalités d’application de cet article, il est prévu que cette heure soit répartie en 2 périodes de 30 minutes, l’une accordée au cours du travail du matin, l’autre au cours du travail de l’après-midi. Le moment précis de l’arrêt de travail est déterminé dans la mesure du possible d’un commun accord entre la salariée et l’employeur, mais à défaut, les pauses sont accordées au milieu de chaque demi-journée (article R. 224-1 du Code du travail).
Les femmes concernées n’ont pas l’obligation d’allaiter sur le lieu de travail, mais elles peuvent l’exiger en vertu de l’article L. 224-3 du Code du travail. Le local accueillant alors la mère et son enfant doit répondre aux exigences de l’article R. 224-2 du Code du travail : il doit être séparé de tout local de travail, être pourvu d’eau en quantité suffisante ou se trouver à proximité d’un lavabo, être pourvu de sièges convenables pour l’allaitement, être tenu en état constant de propreté et enfin être maintenu à une température convenable dans les conditions hygiéniques.
En outre, les entreprises occupant plus de 100 femmes de plus de 15 ans peuvent être contraintes d’installer dans leur établissement ou à proximité des chambres d’allaitement destinées à l’application des mesures ci-dessus. Par ailleurs, certaines conventions collectives peuvent prévoir une prolongation de congé de maternité dans l’hypothèse où la salariée intéressée allaite son enfant au-delà de celui-ci.
Enfin, l’article R.232-10-3 du Code du travail impose aux employeurs de mettre à disposition des femmes enceintes et aux mères allaitant leurs enfants des moyens permettant de se reposer en position allonger pendant leur temps de pause.
Mesdames, à présent, vous n’aurez plus d’excuses pour ne pas allaiter votre nouveau-né ! Sauf avis contraire de votre médecin, n’hésitez pas à nourrir votre enfant de la plus belle manière qui soit, d’autant que l’allaitement maternel sera autant bénéfique pour votre bébé que pour vous-même.
Sophie Périabe
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