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21 septembre 2011
« En France, les bienfaits des cures de désensibilisation sont très méconnus », nous explique le Pr Pascal Demoly (CHU de Montpellier), président de la Société française d’Allergologie (SFA). Les chiffres, en effet, parlent d’eux-mêmes : 100.000 cures de désensibilisation sont mises en œuvre chaque année en France. Or, « par rapport au nombre d’allergiques, il devrait y en avoir 20 fois plus ». Et si la rentrée était un moment de choix pour envisager la question ?
Qu’est-ce que la désensibilisation ?
« Schématiquement, chez un patient allergique, cela consiste à forcer l’organisme à tolérer l’allergène en question (acariens, graminées, bouleau, cyprès, moisissures…) en administrant des doses importantes et bien souvent croissantes » de ce dernier, explique le Pr Demoly.
La désensibilisation vise donc à adapter la réponse immunitaire de l’organisme, en l’habituant progressivement à l’allergène responsable. « Il s’agit du seul traitement qui agit de façon durable sur l’origine et les symptômes d’une allergie », poursuit-il. « Elle prévient en outre l’aggravation de l’allergie et l’évolution fréquente de la rhinite allergique vers l’asthme ».
Pour qui ?
Egalement appelée immunothérapie allergénique, la désensibilisation est recommandée à partir de l’âge de 5 ans. « Pas question toutefois d’entamer une cure pour un simple nez qui coule », prévient le Pr Demoly. « L’allergie doit être prouvée, et cela, chez un patient qui résiste aux traitements classiques. Par ailleurs, l’allergène principal doit être identifié à la suite de tests spécifiques ».
Les spécialistes parlent donc de cures de désensibilisation. Et pour cause, puisque le traitement doit durer entre 3 et 5 ans ! Il y a là de quoi décourager bien des patients… D’après la SFA, qui avait réalisé une étude sur le sujet en 2008, la désensibilisation serait proposée à 20% des malades qui viennent consulter un allergologue. Elle est acceptée par seulement 58% d’entre eux... et les raisons du refus tiennent principalement (31% des cas) à la durée du traitement. Mais il n’y a pas que cela : un patient sur cinq émet également des doutes sur l’efficacité de la démarche. Enfin, « je ne devrais pas le dire, mais parmi ceux qui acceptent de démarrer, environ la moitié abandonne en cours de route », regrette le Pr Demoly, qui évoque une « méconnaissance totale du sujet ».
La voie sublinguale plébiscitée
Outre la durée des traitements, les contraintes qui y sont associées accentuent ces réticences. Des contraintes ? « Aujourd’hui, une cure de désensibilisation s’effectue soit par voie sous-cutanée, soit par voie sublinguale. En sous-cutané, le patient reçoit des injections mensuelles pendant toute la durée du traitement », reprend le Pr Demoly. Vous avez bien compté : sur une cure de 5 ans par exemple, cela représente 60 injections. « Et l’image que les patients, comme de nombreux médecins d’ailleurs, ont de la cure de désensibilisation est justement celle-ci. Il faut toutefois savoir que si le traitement ne fonctionne pas au cours de la première année, il est arrêté. On ne part donc pas pour 5 ans ! ».
Sans compter qu’aujourd’hui, la majorité des cures s’effectue par voie sublinguale. « Le traitement est très simple et très efficace. Il repose sur la prise d’un comprimé par jour en commençant généralement deux mois avant la phase d’exposition à l’allergène, puis en poursuivant durant toute cette période. Ensuite, le patient arrête jusqu’à l’année suivante. Il répète ce cycle durant 3 à 5 ans ».
Bref, voilà une excellente occasion de mettre les points sur les ‘i’ : « les cures de désensibilisation donnent d’excellents résultats. Et cela, très rapidement », conclut Pascal Demoly. A la moindre question, rendez-vous chez votre médecin traitant. Le cas échéant, il vous dirigera vers un confrère allergologue.
Pour aller plus loin, rendez-vous sur le site de l’Association Asthme et Allergie : http://asthme-allergies.org/
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