
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
25 juin 2007
Favoriser l’accès aux plus hauts niveaux d’excellence est un des objectifs majeurs que la collectivité régionale s’est fixé en matière de promotion de la jeunesse. Elle le fait notamment par un dispositif de promotion de la recherche qui, s’ajoutant aux aides directes à l’Université et aux différents laboratoires, permet à un certain nombre d’étudiants de bénéficier, après leur D.E.A. (le niveau Bac+5, appelé maintenant “Master Recherche” dans le système LMD), et ce durant trois années, d’une “Allocation Régionale de Formation Doctorale” pour mener à bien les études, recherches et publications qui les conduiront à la soutenance de leur thèse de Doctorat (niveau Bac+8).
Lors de sa réunion de mercredi dernier, la Commission permanente du Conseil régional, après avoir fait le point sur ces allocations à partir de données chiffrées portant sur les 12 dernières années, a décidé à l’unanimité d’apporter un certain nombre de modifications à ce dispositif, allant dans le sens d’une efficacité accrue dans l’aide consentie aux laboratoires de recherche (l’Université de La Réunion en compte 17, et il en existe plusieurs hors Université) ainsi que dans le soutien individuel reçu par chaque doctorant.
Rappelons tout d’abord que les lois de décentralisation ayant maintenu l’enseignement supérieur dans le cadre des compétences d’Etat, les collectivités locales n’ont aucune obligation légale dans ce domaine : leur implication, et notamment celle de la région Réunion, résulte d’un choix strictement volontariste. C’est ainsi qu’alors que l’Etat se limite chichement à 5 allocations chaque année pour les doctorants de La Réunion, notre collectivité, en mobilisant les fonds européens (FSE), en accorde environ quatre fois plus, auxquelles elle ajoute depuis 2003, au titre de la Coopération régionale, plusieurs allocations attribuées, sur ses fonds propres, à des doctorants originaires des pays de la zone Océan Indien.
Au plan des améliorations quantitatives, nous avons choisi de revaloriser ces allocations, actuellement d’un montant mensuel de 914 euros, en les portant à 1.200 euros, y compris bien entendu pour celles qui relèvent du dispositif spécifique de Coopération régionale. Nous avons en outre décidé que désormais, dans des cas exceptionnels, liés par exemple à des problèmes particulièrement graves d’ordre médical ou familial, qui n’auraient pas permis la soutenance de la thèse dans le délai de 3 ans, certains allocataires pourraient bénéficier d’une prolongation de financement, par période de 3 mois, sur une durée pouvant aller jusqu’à 1 an.
Au plan qualitatif, c’est d’une part le suivi individuel de chaque doctorant qui sera systématisé par nos services, d’autre part, le dialogue avec le directeur de thèse ainsi qu’avec le directeur de laboratoire. Tout indique en effet qu’au-delà des compétences propres à chaque jeune chercheur, c’est la qualité du suivi assuré par le directeur de thèse, ce sont les conditions réelles de travail au sein de chaque laboratoire, qui conditionnent au tout premier chef le succès de ces 3 ans d’intense activité. Nous repèrerons autant que faire se peut les difficultés qui pourront surgir, et agirons dans le cadre de ce double partenariat pour que leur soit apportées des solutions adéquates. Nous tiendrons également, bien entendu, le plus grand compte, dans l’attribution de ces allocations, de la façon dont ces exigences qualitatives seront mises en œuvre au sein de chaque laboratoire. Rappelons qu’au-delà du financement de ces allocations (qui assure pour les labos concernés une activité de recherche grâce à 3 ans de présence active de chaque doctorant), la Région s’est engagée, sur la base d’une convention pluriannuelle d’aide à la Recherche, dans un soutien financier à l’Université dépassant largement le million d’euros par exercice budgétaire.
Ces dispositions nouvelles ont été très positivement appréciées par l’ensemble des doctorants concernés (j’en ai reçu un grand nombre individuellement), ainsi que par les candidats à une allocation pour 2007-2010 (nous les avons informés collectivement lors d’une réunion à l’Université), et les équipes universitaires.
Ceci dit, reste posé de façon plus aiguë que jamais le problème du devenir professionnel de ces jeunes chercheurs, une fois leur thèse soutenue. Et l’on retrouve là le contexte de très grave crise structurelle où sont plongées depuis des années les 85 universités françaises : la déficience des financements d’Etat, les carences en personnels de tous ordres, les équipements (scientifiques, mais aussi sportifs, culturels, de logement, de transport...) insuffisants ou inexistants, la tentation du repli sur soi, ou le départ contraint et forcé vers les universités étrangères demeurent des questions auxquelles, à ce jour, aucun début de réponse n’a été apporté par les gouvernements successifs. Mme Valérie Pécresse, nouvelle Ministre de plein exercice “de l’Enseignement supérieur et de la Recherche”, adoubée par Nicolas Sarkozy, annonce urbi et orbi qu’elle va, sans délai et malgré les vacances qui commencent, saisir le taureau par les cornes. Courageuse prise en main, dont, bien entendu, nous jugerons les effets sur pièces, en émettant le vœu qu’elle fasse le choix d’ouvrir à la bête le chemin des verts pâturages, plutôt que de s’acharner, comme tant de ses prédécesseurs, à “dégraisser” la malheureuse, voire à lui porter l’estocade, comme avait menacé de le faire, sous M. Giscard d’Estaing, une précédente adoubée : l’inénarrable et tonitruante Alice Saunié-Seïté.
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