Santé vie pratique
Anti-inflammatoires : toxiques pour le fœtus dès le 6e mois de grossesse
Destination Santé
/ 28 novembre 2017
Au-delà de 24 semaines d’aménorrhée, soit 6 mois de grossesse, la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) présente une toxicité pour le fœtus. Notamment « sur les reins et l’appareil cardio-pulmonaire », détaille l’ANSM [1].
Au-delà de 24 semaines d’aménorrhée, soit 6 mois de grossesse, la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) présente une toxicité pour le fœtus. Notamment « sur les reins et l’appareil cardio-pulmonaire », détaille l’ANSM [1].
Rapportés même après une seule prise, ces effets secondaires peuvent entraîner « une mort fœtale in utero ou néonatale ».
Pourtant ces molécules couramment utilisées contre la douleur, la fièvre et l’inflammation restent prescrites aux femmes enceintes à 3 mois de leur accouchement. Et ce, en dépit « des contre-indications mentionnées dans les autorisations de mise sur le marché (AMM) ».
L’ANSM rappelle donc « aux femmes enceintes, à leur entourage ainsi qu’à leurs professionnels de santé, que les AINS sont formellement contre-indiqués à partir de 24 semaines d’aménorrhée ». Précisément, « les AINS ne doivent être utilisés que lorsqu’ils sont indispensables, à la dose efficace la plus faible et pendant la durée la plus courte ».
© 2017 Agence Destination Santé
[1] Agence nationale de sécurité du médicament et des produits (ANSM), 26 janvier 2017