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Vigilance contre le Chikungunya
6 janvier 2007
Depuis la Convention du 30 octobre 2006 signée entre l’Etat, les Communes, le Conseil général et le Conseil régional, un Groupement d’intérêt public (GIP) a vu le jour pour l’organisation d’un service de prophylaxie renforcée. Dirigé par Julien Thiria, il travaille en étroite collaboration avec la DRASS dans la définition des opérations à mener.
Dans le partenariat qui s’est instauré, les moyens humains - environ 150 personnes - relèvent de la responsabilité de l’Etat. Les autres partenaires sont très présents également dans les missions du GIP, consistant à associer tous les acteurs de terrains dans un même structure, afin de :
1) assurer une connaissance de la situation et
2) définir les moyens d’action.
Puisque nous sommes toujours en période épidémique, le chikungunya occupe le plus clair de l’action du GIP-SPR, installé en novembre, lors d’un Conseil d’administration, et doté dans la foulée d’un Conseil technique opérationnel qui s’est réuni deux fois, en novembre et décembre 2006, et va réunir à nouveau en janvier les services techniques des communes et du Conseil général ainsi que l’ensemble de ses membres.
Le service de prophylaxie a pour objectif de « lutter contre les arboviroses et contre la réintroduction du paludisme », éradiqué à La Réunion depuis 1979 et « d’organiser les actions de lutte anti-vectorielle », dirigées contre les moustiques adultes et leurs larves, explique Julien Thiria.
En lien étroit avec la DRASS, il doit participer également à « l’éducation sanitaire » et à « la mobilisation sociale ». Avec la Cellule inter-régionale d’Epidémiologie (CIRE), chargée des signalements, le service de prophylaxie partage la responsabilité d’avertir les autorités et de l’alerte épidémiologique, en allant mener des investigations de terrain, sur les indications données par la CIRE.
A plus long terme, une des missions du SPR est de coordonner des projets de coopération régionale dans le domaine de la lutte anti-vectorielle.
« L’action transversale va se faire avec les communes, leurs services techniques, les services environnement, les CCASS, les agents des cimetières et les policiers municipaux. Tout ce qui a trait à la salubrité générale et au traitement des déchets relève des communes », explique Julien Thiria.
Le souci premier du GIP-SPR est de remonter « le plus en amont possible » pour tenter de prévoir les évolutions et empêcher la production des moustiques. Dans cette optique, ses équipes réfléchissent à des équipements et des aménagements urbains de types nouveaux. Les équipes sont réparties dans quatre secteurs - environ 35 agents par secteurs - tandis qu’une dizaine de personnes sont affectées au centre du dispositif.
Dans le courant de l’année 2007, elles vont déployer trois sortes d’actions, pour chacune desquelles des liens transversaux sont tissés avec les communes :
a) Des actions de prévention, répondant aux demandes des particuliers, pour le traitement des gîtes productifs ;
b) Des actions d’intervention, pour traiter des cas isolés ou des cas groupés et de la « démoustication spatiale », qui consiste à envoyer dans les quartiers des véhicules légers tout terrain équipés d’un pulvérisateur ;
c) L’évaluation des actions menées : le suivi et le contrôle de la densité des moustiques et l’évaluation des traitements constitue un troisième axe essentiel à la conduite des opérations.
P. David
Brèves Chikungunya
• Dernier point épidémiologique pour 2006
Pour la dernière semaine de l’année 2006, celle du 25 au 31 décembre (semaine 52), la Cellule interrégionale d’épidémiologie Réunion-Mayotte a signalé à La Réunion 4 cas identifiés par le dispositif de signalement (3) et de recherche active (1). Il s’agit toujours de cas isolés, situés dans quatre communes différentes : Sainte-Marie, Saint-Paul, Saint-Pierre, Le Port.
La cellule estime « entre 5 et 20 » le nombre de cas consolidés pour la semaine 52, sous réserve que les délais de consolidation observés « restent stables ».
Pour information, en 2005, le nombre de cas estimés en semaine 52 s’élevait à plus de 4.500, confirmant la flambée épidémique.
Par ailleurs, le médecin qui a signalé le décès d’une personne de 83 ans a demandé une confirmation biologique. Selon le résultat de l’analyse biologique prescrite, ce décès sera éventuellement intégré dans les données de surveillance.
À ce jour, 254 certificats de décès ont été recensés depuis janvier 2006.
• Lutte anti vectorielle
Le bilan de la surveillance entomologique, en décembre 2006, a été établi à partir de 5.477 maisons enquêtées : 258 maisons avec gîtes larvaires ont été identifiées et 719 gîtes positifs ont été détruits. Il s’agit d’un bilan mensuel : pour la semaine 52, la veille n’a pas identifié de nouveaux gîtes à moustiques. Mais avec les fortes pluies, la surveillance devient « très ciblée », a expliqué Julien Thiria, Directeur du GIP de Prophylaxie renforcée.
Ce service (voir ci-contre) a délimité 1.050 zones à partir desquelles sont faits les signalements et les relevés d’indices entomologiques. Pour opérer ces relevés, environ 1 millier de personnes procèdent à des inspections (sondages portant sur une soixantaine de maisons) au cours desquelles les contrôleurs comptent les gîtes larvaires, pour déterminer l’indice de densité vectorielle). L’indice de Breteau qui figure sur la carte de lutte anti-vectorielle détermine le nombre de gîtes avec présence de larves retrouvées dans 100 maisons : en dessous de 10, il y a peu de risque ; de 10 à 25, il y a un risque à évaluer et au-dessus de 25, il y a un risque avéré.
Les indices entomologiques de la période du 27 décembre 2006 au 3 janvier 2007 font apparaître un site (Saint-André) où l’indice de Breteau est de 30,0 et 3 autres sites à surveiller pour leurs indices élevés (23,3 et 20 à Saint-Denis ; 21,7 à Saint-André).
Un autre indice, l’indice maison (Im), repère le pourcentage de maisons avec présence d’au moins un gîte avec larves. On trouve à Saint-Paul, Saint-André et Sainte-Marie des indices supérieurs à 10%.
Pour le nombre total de gîtes, Saint-Paul arrive largement en tête (zones 552 et 593), suivi de Saint-André (zones 407 et 480) et Sainte-Marie.
• Kass’Moustik en février
Répondant aux vœux des associations mobilisées lors de la première opération (octobre 2006), une nouvelle journée ou double journée kass’ moustik aura lieu vers la mi-février. « Les associations à l’initiative de la première opération souhaitent ardemment entraîner d’autres associations dans cette action, de même que les Centres communaux d’action sanitaire et sociale (CCASS), leur partenaire dans les 24 communes. La DRASS est à la disposition des associations pour cette initiative », a déclaré hier Flore Thérond-Rivani, Directrice régionale aux Affaires sanitaires et sociales.
• Toxicovigilance
Aucun nouveau cas d’intoxication aux produits de démoustication utilisés dans le cadre de la lutte anti-vectorielle n’a été signalé durant la semaine 52. Les deux derniers signalements datent de la semaine 37 (mi-septembre).
• Vigilance maintenue
Bien que située à un niveau très bas, la transmission virale se maintient toujours. La Cellule interrégionale maintient la vigilance et appelle la population à faire preuve de prudence et de réactivité, tout comme sont maintenues la vigilance et la réactivité du dispositif de surveillance.
Avec l’arrivée de l’été austral, nous en sommes à la période où les conditions sont les plus favorables au vecteur. La vigilance doit permettre de détecter rapidement une éventuelle reprise épidémique... que personne ne souhaite.
• Prévention
La Cellule interrégionale rappelle donc avec force l’importance de garder ou acquérir des comportements individuels de prévention et de protection. Pour les nourrissons, il est indispensable de les protéger d’une moustiquaire, les produits répulsifs ne pouvant être utilisés sur des bébés de moins de 3 mois.
Les conseils de prévention sont également importants pour les femmes enceintes, notamment en fin de grossesse, les personnes âgées, les personnes atteintes de maladie chronique ou immunodéprimées, ainsi que les personnes atteintes du chikungunya, durant la semaine qui suit l’apparition des symptômes.
Ces conseils sont aussi justifiés pour la prévention d’autres arboviroses transmises par le même vecteur, telle que la dengue.
(Sources : Préfecture, DRASS, Institut de veille sanitaire)
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