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13 mai 2008
En France, un actif sur quatre est exposé à des niveaux sonores supérieurs à 85 décibels. Ce qui représente trois millions de salariés, dont 7% souffrent de cette exposition au bruit. Tout simplement parce qu’ils la subissent plus de 20 heures par semaine. C’est en effet le seuil au-dessus duquel les spécialistes parlent de nuisance.
Les répercussions du bruit sur la santé publique sont connues. Dès 1983, une équipe française du Centre de Recherche Amplifon à Milan (Vallet et al.), mettait en lumière l’effet sur le rythme cardiaque d’une exposition prolongée au trafic aérien. Depuis, elles ont fait l’objet d’un rapport de l’Agence française de Sécuritaire sanitaire environnementale, rendu public en novembre 2004.
Métiers de l’imprimerie ou du bois, bâtiment et travaux publics, taille de pierre, industries automobile, agro-alimentaire ou métallurgique... Autant de secteurs d’activité où l’ambiance sonore peut provoquer des pertes auditives. Mais pas seulement. Car un bruit de fond intense - les marins-pêcheurs, les imprimeurs savent ce qu’il en est... - provoque aussi un effet de masque. Il faut faire effort pour percevoir les bruits utiles, s’époumoner pour être entendu. Comme nos oreilles sont le centre de notre système d’équilibre, il en résulte de la fatigue, une chute de la vigilance et des phénomènes de désorientation. Les conséquences peuvent en être dramatiques. Par exemple lorsqu’un ouvrier, épuisé par le bruit, ne perçoit pas un signal d’alarme.
Mais il y a une autre menace. A plus ou moins long terme, le travailleur est bel et bien menacé de surdité professionnelle. Une surdité qui selon Jean-Claude Duclos, ORL à l’Institut de médecine du travail de l’Université Claude Bernard à Lyon, répond à des critères extrêmement précis. « La surdité dans le cadre de la pathologie professionnelle correspond au tableau 42 pour le régime général, et au tableau 46 pour le régime agricole. Il y a surdité professionnelle quand les sujets entrent dans ces tableaux, avec une perte conséquente pour leur vie de tous les jours. Ils sont gênés pour entendre les signaux d’alarme, la télévision, et pour communiquer. Cela correspond à une perte qui dépasse 35 décibels (35 dB) ».
Sourd professionnel à 30 ans ?
Or ces 35 dB correspondent à la perte moyenne d’une personne de 75 à 80 ans ! « Les facteurs qui interviennent dans la surdité professionnelle », souligne Jean-Claude Duclos, « sont l’âge, la durée d’exposition au risque et bien entendu le type de bruit auquel on est soumis. Plus il est fort, plus il y a de risques de surdité ». Et la surdité professionnelle peut apparaître à n’importe quel âge, même à 30-40 ans.
Induite par les traumatismes sonores, cette surdité est particulière. Respectant les sons graves, elle provoque des pertes au niveau des aigus. « Jusqu’à présent, ces surdités-là ne pouvaient être soulagées par les aides auditives. Mais comme ces dernières ont beaucoup progressé, nous disposons désormais de solutions efficaces », précise notre spécialiste.
« Comme elles n’obturent pas l’oreille, les prothèses numériques laissent entrer les graves », confirme en effet Gérald Kalfoun, audioprothésiste à Lyon. Mais la priorité, c’est de tout mettre en œuvre pour prévenir ces surdités professionnelles. Chacun peut aussi se protéger. Par exemple en utilisant « soit des systèmes passifs - des bouchons d’oreilles dotés de filtres - soit des systèmes actifs où l’électronique va éliminer les bruits. » C’est le cas de certains casques réducteurs de bruit : au lieu de simplement faire obstacle au bruit environnant, un système électronique “annule” le bruit gênant.
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